Le pélargonium que je présente maintenant l’a déjà été par Bulbi il y a de cela quelques années,
ici .
Et si je tenais à refaire une nouvelle présentation d’un
Pelargonium fissifolium, c’est parce que c’est un original dans son genre.
La preuve, le voici quelques jours après sa sortie de dormance. C’était le 25 avril dernier.
Un semis de 2010 .....
Bizarre, n’est-ce pas ? Pour un
P. fissifolium ou plus communément, un pélargonium à feuilles fendues.
Ben non ! Il n’y a pas d’erreurs. C’est le petit truc en plus qu’a ce pélargo. A partir d’un certain âge, son développement foliaire annuel est hétéroblastique.
Quelques explications.
De leur naissance jusqu’à un âge que je ne connais pas, (mais qui peut varier d’un individu à un autre), les plantes ont des feuilles simples. Quelques fois, elles sont trifoliolées.
Quelques années plus tard, lorsque les tubercules auront pris un peu d’embonpoint, les nouvelles feuilles, au sortir de la dormance, seront toujours simples ou trifoliolées, mais les suivantes seront pennatilobées, et pour finir, elles seront bipennatifides.
Les plantes ayant un âge fort avancé, comme on dit, produiront même des feuilles bipennatipartites.
Je suis bien conscient que de lire ces quelques lignes a de quoi nous faire perdre notre latin, alors voici 2 liens pour débroussailler ce tas de feuilles.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Forme_foliaire
http://floranet.pagesperso-orange.fr/gene/botagen/gen4.htm
N’empêche ! L’est t-y pas curieux, ce petiot ? Même s’il n’est pas le seul au monde à agir ainsi.
C’est Henry Charles Andrews, botaniste anglais, qui est à l’origine de l’épithète. C’était il y a un bail, en 1804. A une époque où l’on ne connaissait que les géraniums.
Sinon, bennnn….. comme beaucoup d’autres de la section
Hoarea, ses feuilles fanent avant sa floraison. Photo prise le 18 mai 2013.
Quant aux fleurs, c’est du classique. C’était le 23 juin.
Je l’ai déjà écrit, c’est un petiot. In natura, il n’excède pas une quinzaine de cm de hauteur en fleurs. Et cerise sur le gâteau si on le cultive dans nos régions, comme c’est une plante qui pousse aussi bien au soleil qu’à mi- ombre, pas besoin d’éclairage artificiel pour qu’il conserve ses caractéristiques.