Pelargonium sp.

Ce printemps, la préparation de notre foire aux plantules m’a pris tellement de temps que je n’ai pas pu  présenter de nouveaux Pelargonium. Je vais essayer de rattraper le temps perdu.

Tout d’abord, voici une rareté. Un petit pélargonium qui n’a pas encore de nom. Une espèce géophyte découverte par John Lavranos, botaniste sud-africain, spécialiste des plantes succulentes et grand découvreur d’espèces nouvelles.
La plante que je présente est une géophyte qui perd son feuillage à la floraison, et donc, pas de doutes, c’est un pélargonium de la section Hoarea. Pour le moment on l’appelle Pelargonium sp. Hoarea LAV26962

Et voici à quoi il ressemblait .... à la fin du mois de mars.

Ça ! C’est du pélargo ! Non ?  

Bon ! L’histoire de sa tige en forme de boucle, .... c’est que je l’ai sauvé de justesse d’une attaque de limaces. Le pauvre ! Il a eu chaud !

Ses fleurs ne sont pas banales.


Pas de marques sur les pétales inférieurs, petites marques symétriques mais non centrées sur les supérieurs ....


Quelques semaines auparavant, le 28/12/2015, voici à quoi il ressemblait.



Et aujourd’hui    
Le voici tout pimpant à la sortie de son bain hebdomadaire.

c'est incroyable Acantho ! et alors chapeau à celui qui l'a découvert!
déjà, faire le lien entre la fleur et les feuilles in natura...



comment tu fais pour te retrouver avec pareille plante? et pour la culture, tu ne risques pas de trouver des conseils sur internet!. tu leur parles, tu les écoutes,tu tâtonnes?
tu la cultives comme une cactée ?

Ce qui me semble incroyable aussi, c’est que dans ces contrées, il doit y avoir encore pas mal de plantes à découvrir. Certains de ces pélargoniums ont des aires de distribution très réduites et leur population pas très nombreuse.

vero a écrit:

comment tu fais pour te retrouver avec pareille plante? et pour la culture, tu ne risques pas de trouver des conseils sur internet!. tu  leur parles, tu les écoutes,tu tâtonnes?
tu la cultives comme une cactée ?

Comme des cactées, je ne sais pas. Je n'en cultive pas. Mais ces pélargoniums de la section Hoarea ne sont pas si difficiles que cela à cultiver.  

Lorsque je n’ai pas d’infos sur une espèce à cultiver, je ne me casse pas plus la tête pour le substrat. J’utilise mon mélange classique terre-terreau-sable-gravier, ph pratiquement neutre, environ 40% d’éléments drainants.

En automne, où il sort tout seul de sa dormance estivale ou je lui force la main (en l’arrosant) quand beaucoup de pélargoniums sont déjà reparti en végétation. Celui-là a quitté sa dormance sans forçage fin septembre.

Pour l’arrosage, (à l’eau de pluie) cela varie de 1 à 2 fois par semaine. En ce moment, pas trop de soleil, reprise de la végétation, c’est 1 arrosage dans la semaine.