Le 1er avril 2013, alors que c’était de la folie du côté de mes saxifrages ..... la preuve,
..... un petit pélargonium avait un mal de chien à vivre correctement sa vie dans ma serre (à peine chauffée) perdue dans cette Lorraine à ne pas mettre un chat dehors.
C’est un
Pelargonium radiatum. Encore un de cette surprenante section
Hoarea. Et puis, lui aussi, il a été baptisé par le botaniste anglais Henry Charles Andrews, en 1802, à une époque où il faisait une fixation sur le feuillage des plantes. Parce que radiatum ..... c’est pour dire que les feuilles sont disposées sur leur tubercule comme le sont des rayons d’une roue de vélo autour de leur moyeu.
Un peu plus de 3 semaines plus tard, le 25 avril, alors que les rayons de mes
Townsendia aprica remplaçaient tant bien que mal ceux manquants de notre rare soleil, ..... la preuve,
..... les feuilles de mon
Pelargonium radiatum ont pris une couleur signifiant leur mort prochaine,
et avec, au milieu d’elles, les inflorescences naissantes.
Le 18 mai, alors qu’une
Primula auricula ‘Merlin Stripe’ faisait des jalouses dans une serre froide, ..... la preuve,
…. mon pélargo avait pratiquement atteint sa taille adulte. Dans son coin, du côté des régions montagneuses situées au sud-ouest de la Province du Cap, Dutoitskloof, Slanghoek et Riviersonderend Mountains pour ne citer que les plus faciles à prononcer, sa taille varie de 13 à 23 cm en fleurs. Particularité de ces régions, le climat est très varié et il est courant que les précipitations atteignent 1000 mm. Ça fait quand même 1 tonne d’eau par m².
Ce pélargo est du pain béni pour tous ceux qui comme moi ont toujours un arrosoir plein d’eau à la main. Mais attention ! Il ne vit pas dans des marécages. Les sols sableux et bien drainés sont fortement conseillés.
Une semaine plus tard, le 25 mai, alors que je ne savais plus où ranger les plantes que j’avais décidé d’apporter à notre foire aux plantules d’Arras tant il pleuvait et qu’un
Phlox adsurgens n’en avait rien à faire, ..... la preuve,
..... mon
Pelargonium radiatum faisait le beau dans ma serre.
Les pétales peuvent être roses à rose pâle, jaune pâle ou crème et s’éclaircissent durant l’anthèse. Cela n’a pas été le cas chez moi, mais la floraison de cette espèce peut être exceptionnellement longue, d’octobre à janvier en Afrique du Sud. 4 mois .....
oooôôôh punaise !
Et puis, le 21 juillet, tout perturbé que j’étais sous le regard d’une
Arisaema costatum, du moins, je le crois, ..... la preuve,
..... j’ai dépoté mon petit pélargonium et voici sa racine tubéreuse.