C’est en préparant l’index que je viens de découvrir ton message. J’y répond quand même.
Et la réponse est non. Le problème, dans cette serre qui est hors gel et dans laquelle je cultive mes pélargoniums, c’est qu’elle est pleine à craquer. Par manque de place, j’ai installé des étagères sur lesquelles je garde des plantes alpines. Ce qui n’est pas franchement indiqué. (pour les plantes alpines) C’est ce montage avec l’épaisse couche d’isolation qui génère le plus le manque de luminosité. Par ailleurs, cette serre ne subi aucun ombrage extérieur, pas d’arbres, pas de murs. (ce qui n’a pas l’air d’être le cas chez toi).
J’ai lu avec beaucoup d’attention le topic sur l’éclairage artificiel qui a été écrit il y a de cela quelques semaines. Et je pense que je vais installer un éclairage d’appoint « économique », genre néons. Je ne peux plus trop augmenter la puissance électrique de cette serre.
Mais cette source lumineuse ne sera pas motivée par la seule culture de mes pélargoniums.
Je vais être très pragmatique pour expliquer les sources de ma perplexité.
Malgré le déficit lumineux lié à la longueur des jours, mes pélargoniums botaniques fleurissent.
Peut être que le port de certaines plantes est modifié, peut être que la floraison est moins importante, tout ça bien sûr par rapport à des espèces in natura.
Je crois que pour garder les caractéristiques « exactes » des différentes espèces, il faut monter des usines à gaz. On m’a rapporté la façon de cultiver les pélargoniums de Mr. JP Damion, c’est fou !
Peut être que les espèces que je possède et sur lesquelles je m’appuie pour faire ces constats ne sont pas trop exigeantes, mais je montrerai bientôt la floraison de
Pelargonium cotyledonis, qui se trouve,
….. sous une tablette d’environ 50 cm de large et sur laquelle j’ai un régiment d’
Acantholimon.
Ensuite, il y a tous les gens qui conservent des cultivars sans installations spécifiques, simplement sur le rebord de leur fenêtre. Bon, c’est vrai que les fleurs vont leur tourner le dos, à moins d’aller les admirer depuis l’extérieur.
En final, je suis membre de « The Geraniaceae Group », et même si je comprend l’anglais comme un fer à repasser, la lumière n’a pas l’air d’être une source de préoccupation des collectionneurs.
J’écris cela aussi pour ne pas décourager tous ceux qui seraient tentés par la culture des pélargoniums
et pour lesquels la taille de la plante au cm. près n’est pas un problème.
Pour équilibrer un peu tous ces propos, je pense néanmoins, que certains pélargoniums seront bien plus « beau » avec une source lumineuse d’appoint, surtout pour augmenter artificiellement la longueur des journées. Je pense aux succulentes comme
P.P. crassicaule, crassipes, hystrix …… Mais même pour eux, Charles Craib écrit que certains sont tolérant à d’ « incorrectes conditions environnementales ». Mais aussi que leur durée de vie sera réduite.
Heuuuu,
…… désolé ou tant mieux, …… mais je débranche acantho,
il n’y a que ça pour l’arrêter.