Il y a sans doute d’autres plantes que les pélargoniums qui offrent des sorties de dormance plus spectaculaires, mais il faut bien reconnaître qu’ils font tout pour sortir de l’ordinaire. Même si quelques fois il faudrait presque une loupe pour distinguer tous les détails.
Et bien voici une nouvelle série de photos montrant des pélargoniums au début de leur croissance.
Un petit retour sur ce
Pelargonium auritum var.
carneum qui se développe assez bien.
Pelargonium echinatum, photographié il y a environ 1 mois. Lui aussi souffre un peu du manque de luminosité. Mais cela sera atténué par les touffes de feuilles qui vont en partie recouvrir les branches.
Quant aux feuilles…… on dirait du velours.
Le prochain est un petit
Pelargonium crassicaule originaire du nord-ouest de l’Afrique du Sud. Il a aussi des frérots qui se la coule douce au sud de la Namibie. Particularité, il a été l’un des derniers pélargos à caudex à perdre ses feuilles cet été…... because…. because…. ben faut se pencher sur son biotope.
Cette plante, habituée des zones presque désertiques, (pas plus de 100mm de précipitations par an, principalement en hiver) pousse en zones côtières, dans des affleurements rocheux soumis à de forts vents et en plein soleil.
In natura, ce pélargo peu rester en dormance pas mal de temps.
Il se protége des vents violents en adoptant un port ramassé et tortueux, un peu comme les plantes alpines. Et pour se protéger du soleil, il conserve la base de ses anciennes feuilles et ses tiges sont recouverte d’une fine écorce brillante.
Se développer dans un milieu aussi hostile n’est pas chose facile.
C’est pour cela qu’il est hyper réactif au moindre signe d’humidité. Et bien souvent, ce sont les brouillards automnaux portés par les vents marins qui sont les déclencheurs de la reprise de sa végétation. Mais cette reprise peut avoir lieu après une averse, et ce, … à n’importe quel moment de l’année.
De la même manière, la période de floraison a lieu principalement en hiver et au début du printemps. Mais elle peut se prolonger jusqu’en été si des brouillards se forment dans ces moments là. Tant que cette plante capte un soupçon d’humidité, elle poursuit sa croissance. Et aux premiers signes d’une chaleur sèche, ce pélargonium perd ses feuilles en moins de temps qu’il ne faut pour … l’écrire. Si d’aventure l’un de ces pélargoniums venait à trop s’éloigner des zones côtières, à se mettre hors de portée des brumes ou brouillards …….et bien …. pas de floraison.
Voilà pourquoi, en cette année bien arrosée en Lorraine, ce petit
Pelargonium crassicaule a conservé ses feuilles jusqu’en été. Sans oublier que moi, tant que je vois des feuilles pleines de vigueur sur un pélargonium, …… et bien
….. je l’arrose.
Bon ! Ben ….. Photos !
Voici
Pelargonium caroli-henrici. Un pélargo de la section
Hoarea que j’espère voir fleurir cette année.
J’en ai présenté un il y a quelques temps, en revoici un autre, de semis cette fois.
Pelargonium lobatum.
Un autre tête à tête proposé par un
Pelargonium triste.
Pelargonium rapaceum de la section
Hoarea se réveille aussi. C’est le pélargonium le plus répandu dans cette section, et de fait, il est relativement tolérant au niveau de l’arrosage.