Hôtel de l'oiseau

Je suis heureuse pour toi DMD que tes rouges-queues sont de retour et en plus quel reportage sympa tu nous fais partager ! Bravo pour tes photos !
Bonsaiette

Ce matin, la femelle était à son poste et me regardait paisiblement ouvrir la porte d’entrée et l’observer un moment. Elle n’a pas bougé du tout, confiante. J’ai donc attendu en me cachant qu’elle reparte, ce qu’elle a fait au bout d’un bon moment. Alors et rapidement, j’ai dressé l’escabeau et ai pris une photo du nid, la voici avec son cadeau journalier, un oeuf de plus.

Jolie histoire mais parfois la belle ne survit pas

Il y a trois ans elle avait fait son nid au plus haut du laurier ....mais le chat du voisin est passé je n'ai retrouvé que le nid , les oeufs et quelques plumes

Comme la petite chêvre de Monsieur Seguin , elle a combattu jusqu'au bout de la nuit mais a perdu

Encore un cadeau de plus pris en photo pendant qu'elle n'était pas là. Quelques instants plus tard, elle revenait et.....

La couvaison se poursuit et il ne devrait durer qu'au maximum une semaine de plus. Si je ne voyais pas la femelle chaque jour en face de moi, je penserais que les parents ont abandonné le nid, tant ils sont furtifs et discrets quand le mâle vient nourrir sa "moitié". Il ne pénètre jamais directement sous le auvent. Il se pose dans le citronnier, épie et s'assure que tout est normal, gagne le bord de l'arbre et puis rejoint le nid.
Sur cette photo, on distingue les deux yeux de l'oiseau fixés sur l'objectif mais aucune réaction de crainte de sa part. Elle s'est habituée à nos allées et venues et ne bronche jamais.

Chut! Ne pas déranger

"Nous sommes venus au monde et le vilain monsieur, profitant de l'absence de nos parents partis au ravitaillement, nous a presque radiographiés tellement nous sommes dépourvus de tout duvet et pas vraiment jolis." Mais maman veille et nous recouvre de sa douceur pour nous chauffer car même en été, quand on naît, il fait froid. Il va sans dire que les oisillons sont nés depuis peu, la photo parle d'elle même et le ballet des oiseaux a commencé pour nourrir tous ces becs ouverts. Je n'ai fait qu'une photo de près car l'un des deux revenait porteur d'un ver dans son bec et j'ai retiré l'échelle précipitamment pour ne pas déranger.

Qu'ils sont petits, fragiles, sans défense !
Merci pour cette photo.
Veille bien sur eux, qu'un vilain chat n'aille pas les mettre à son menu!

Hier, j’ai voulu envoyer un message mais SERVIMG était hors de service(serveur introuvable), le voici aujourd'hui :
Un jour et un petit duvet qui pousse mais ils ont déjà l’ouie fine car, dès que j’approche l’A.P.N. de la poutre où leur nid est suspendu, ils ouvrent le bec. Par contre, le nid étant à contre jour et comme je ne peux le déplacer par rapport à celui de l’an passé, mes photos sont toutes prises au flash et c’est dommage. Elles sont beaucoup plus difficiles à réaliser et bien moins nettes. Elles ne représentent que l’instant suivant puisque le temps de flash recule d’autant l’image désirée.





J’ai guetté les parents longtemps et sans succès puis j’ai entendu comme de petits gazouillis et là, je les ai aperçus en train de donner la becquée, chacun à leur tour. Ces petits cris sont destinés aux petits et la première photo représente le père, certainement inquiet de m’apercevoir à travers les lanières de sisal du rideau, qui suspend son action pour m’observer. Je le guette et il me rend la pareille et dès que je retire l’objectif, je le vois continuer son mouvement de nourrissage. La mère agit de même et, bien que dans l’expectative à cause de ma présence, ni l’un ni l’autre ne fuient et ils poursuivent leur tâche. Je n’ai pas encore réussi à les prendre en train de se rapprocher avec la nourriture au bec, mais patience, cela viendra sûrement.

Cet après-midi à 16h :
J’ai observé nos queues rouges pendant l’invasion de leur territoire par une mésange à tête noire. J’ai été attiré par leurs cris furieux. Ceux-ci ressemblent, presque et en moins puissants, aux jacassements des pies. Cela a duré plusieurs minutes pendant lesquelles ils protestaient contre l’incursion de cet intrus. Quant à celui-ci, il ne s’en formalisait pas et continuait à sauter de branche en branche dans le citronnier, sous le nid ou bien à sautiller sur la terrasse en picorant. Il s’est même posé sur la chaîne de suspension du lierre sous le auvent ce qui a fait se rapprocher les deux parents ensemble et la femelle a réintégré son nid qu’elle n’a pas quitté pendant plus d’une demi heure.







Le manège de la mésange a duré plus d’une heure et je viens encore de l’apercevoir sur la même terrasse.
Curieux oiseaux mais quel spectacle pour un œil caché qui épie.
Les oisillons se sont évidemment un peu plus recouverts de duvet et leurs becs quémandent toujours, au moindre bruit, de la nourriture.

Trois jours plus tard, ils sont bien cinq et les parents poursuivent leur manège perpétuel de nourrissage. -Hôtel de l'oiseau(51420-51421)

Quatre jours plus tard, ils sont tous complètement recouverts de duvet noir.

Ils grandissent vite!

Merci pour ce super reportage...bravo

Six jours après la naissance, leur développement est maximum. Bien nourris par les deux parents attentifs, les oisillons commencent à perdre leur duvet et développent déjà leurs ailes et queue.
Hier : « Les photos, y en a marre, on s’en f…. on veut manger » On dirait vraiment qu’ils se rebiffent contre mon intrusion dans leur sieste.





Aujourd’hui : . Les petits remplissent complètement le nid et vont commencer à être à l’étroit. Toujours plus de plumes.



La mère m’autorise les prises de vue. M’ayant surpris sur l’échelle, elle attend que j’ai fini, dans le citronnier.



Puis, elle réintègre le nid pour la becquée.

Super les photos des petits oisillons

Ce matin, à sept heures, perché sur la chaîne de suspension du lierre avec un ver au bec, l’un des parents surpris de me voir, me guette. Puis il va donner la becquée aux oisillons qui piaillent maintenant bien fort.




A dix heures et demi, les oisillons débordent de leur nid dans lequel ils sont certainement à l’étroit. Leurs yeux sont bien ouverts et ils contemplent l’intrus.







A quatorze heures trente, photo du parent qui vient donner la becquée et qui, après avoir ingurgité le ver qu’il portait, m’observe sans bouger vigilant. Puis je la vois régurgiter et servir les petits becs jaunes à tour de rôle.





Quinze heures trente : ils se dressent dans leur nid. Ils sont ébouriffés et ont l‘œil méchant.

Les oiseaux ont l’air d’avoir chaud. Il faut dire que la température atteint 34,5° sous le auvent et ils sont, pour la plupart, en dehors du creux du nid. Leurs plumes définitives apparaissent déjà et peu de jours les séparent de l‘envol, trois à cinq jours maximum.

Les oisillons sont de plus en plus hardis et se dressent souvent dans le nid dont ils débordent.









Les parents restent de plus en plus longtemps avec eux après les avoir nourris, perchés sur le bord du bois. Ils ne sont pas du tout peureux et me regardent les prendre en photos, sans bouger. On dirait même qu'ils prennent la pose.

Onzième jour, photos en vrac :

Douzième jour, hier à 19h32 : les becs jaunes apparaissent au nord de leur abri bois.



Treizième jour, aujourd'hui : cela ne sautait tarder maintenant. Ils passent leur temps au bord de leur nid et se dressent complètement. Je pense que demain sera le grand jour.
Ce matin, à 11h10 :



A 18h05 :

J'espère que tu pourras assister au premier envol et nous en faire profiter

Ce n'est pas un petit mais un grand et magnifique reportage

Merci beaucoup, DMD, de nous avoir fait profiter de ces moments privilégiés

Je souhaite maintenant longue vie à ces petites boules de plumes