Elles seront bientôt à Paris.

Cela n’aura échappé à personne, la prochaine foire aux plantules de la SAJA aura lieu à Paris dans environ 2 mois.
Et je me suis dis, .... et si je présentais les plantes que je compte apporter. Et puis, je me suis encore dis, .... d’autres donateurs pourront faire de même. Chacun à leur manière.

Et puis, j’ai eu une idée .... même que je pense qu’elle est super. Je vais arrêter d’écrire sur mes étiquettes l’origine des plantes et je mettrai sous le binôme ; « voir détails sur WWW.Plantes-passion »

Au final, 2 ou 3 jours avant l’ouverture de la foire, j’écrirai une liste récapitulative classée par ordre alphabétique.

Je commence avec les Androsace.

Androsace chamaejasme ssp. carinata issue d’un semis en janvier 2008 de graines récoltées par le société Alplains dans le Comté de Teller, dans le Colorado et à l’altitude de 3660m. Le numéro de collection est le 12352.25.

Sans entrer dans une bataille de taxonomistes, disons que la sous espèce n’est pas reconnue par tous. Mais l’United States Department of Agriculture est OK avec elle.
http://www.plants.usda.gov/java/profile?symbol=ANCHC

La voici.

Dans son biotope, elle formait de petits tapis de 15 cm. de diamètre pas plus haut de 4 ou 5 cm. Comme on le voit, les feuilles sont pileuses et les fleurs, en boutons et à l’éclosion, sont jaune pâle. Elles deviennent blanches par la suite pour rosir en vieillissant.

Les plantes ont été repiquées à l’automne 2009 et ont passé l’hiver dans un tunnel horticole ouvert aux 4 vents. –19°C, ici, cet hiver. Ces Androsace n’ont pas bronchées. Normal !, Elles sont prévues pour résister en zone 3. Elles sont dans des pots de type muguet de 9 cm. de diamètre dans un substrat neutre et caillouteux.


Je devrai en apporter 6 ou 7.

c'est une merveilleuse idée ! J'espère que d'autres suivront, mais pour le moment, peu de gens semblent pouvoir aller à la session de cette année. En tout cas, continue

Oui Acantho, c'est super, tes idées et projets !

Alors, on continue.

Dans les autres Androsace que j'apporterai, il y aura celles-ci.


J’ai les ai obtenues en faisant un semis de graines distribuées par la NARGS fin janvier 2009. Les semences étaient identifiées comme étant celles d’ Androsace lehmannii sous le N° 205.

Ces Androsace mesurent une dizaine de cm. de hauteur pour les plus grandes, seulement, …. je ne vois pas bien la similitude avec l’ espèce lehmannii. Je pencherai plutôt pour des A. carnea ou même, des A.carnea ssp. brigantiaca. Je les identifierai donc par Androsace aff. carnea, à moins bien sûr que quelqu’un ait une idée en nous en fasse part.

Voici la plante en vue rapprochée.


J’en apporterai une demi-douzaine et elles seront proposées pour 1 euro..

Oups, un petit détail. Pas de calcaire dans le sol. Dans leur pot, elles sont dans un substrat neutre. Dans la nature ces plantes préfèrent les sols acides.

Je présenterai d’autres Androsace plus tard. Il faut que j’en fasse l’inventaire ….

Pour tous les fans des Erigeron, et je sais qu’il y en a, j’en apporterai plusieurs espèces, pas autant que je l’aurais souhaité …. c’est que ……. j’en ai perdu pas mal par négligence.
Tous mes Erigeron sont issus de semis et les origines des semences sont indiquées à chaque fois.

Voici un petit topo.
Tout d’abord, il y aura les 3 espèces que j’ai déjà proposées à Orléans l’année dernière.

Erigeron compositus. Les graines de cette espèce ont comme origine Sawtooth Ridge situé dans la chaîne des Cascades, à 2650 m. d’altitude. Cela se situe dans le Comté de Chelan dans le Washington. Son numéro d’identification est NNS-07-182. A l’origine, elle a été nommée Erigeron compositus var. glabratus mais cette variété n’est pas reconnue. C’est une forme compacte qui forme des semblants de coussinets.

Sur de courtes tiges les fleurs auront des rayons blancs. En pot à l’extérieur, ces Erigeron ont résisté aux rigueurs de l’hiver, mais il faut reconnaître que ceux qui ont été protégés sont bien plus beaux car le feuillage est persistant et poilu.
La preuve !

Erigeron tener déjà présenté et originaire du Nevada. Les graines provenaient d’Egan Range dans le Comté de White Pine, à 3400 m. d’altitude. Son numéro d’identification est NNS-06-217. Sur place, les plantes n’atteignaient que 8 cm. de hauteur. Celles présentes sur la photo (2009) traduisent un manque d’ensoleillement.

Erigeron frigidus, lui aussi déjà présenté ici même. Ils sont issus d’un semis de graines obtenues à la NARGS en 2008 sous le N° 3540. (à noter qu’on trouvait des graines de la même origine dans le catalogue de la Saja) Cette espèce est une endémique espagnole. Dans le jardin du donateur, la plante ne dépasse pas 8 cm. de hauteur. Normalement, le port devrait être plus ramassé, possible qu’il y ait eu hybridation.

Et comme nouveautés, il y aura celles-ci :

Erigeron caespitosus originaire des Montagnes Harry dans le Comté de Garffield, dans l’Utah, à 3500 m. d’altitude. Son numéro d’identification est NNS-06-212.
C’est une espèce qui est donnée pour avoir une hauteur qui varie entre 5 et 25 cm. Et pour varier, y a pas que la taille qui varie. C’est un peu normal car on en trouve depuis le sud des Montagnes Rocheuses jusqu’en Alaska. Certains se demandent même s’il ne faudrait pas diviser cette espèce en plusieurs taxa. Tout çà pour dire que sans connaître son origine, c’est difficile de décrire cette plante avec précision.
D’après Ron Ratko, (botaniste collecteur), cet Erigeron que je propose serait le plus petit de l’espèce dans toutes les Montagnes Rocheuses. Ça devrait avoisiner les 8 à 10 cm. Les feuilles sont duveteuses et les capitules sont bordés de nombreux rayons bleu-violet.
En ce moment :
Pour le cultiver, mis à part les marécages, y a pas de soucis.

Erigeron linearis originaire du Comté de Chelan dans le Washington, à 1740 m. d’altitude. son numéro d’identification est Alplains 54498.39. C’est une espèce de zone 5 qui forme des touffes de 25 cm. de diamètre et de 10 cm de hauteur. Les fleurs sont jaunes.
Je mettrai sa photo en fleurs dans quelques jours. En attendant, voici un lien pour voir à quoi elle ressemblera.
http://www.srgc.org.uk/wisley/2008/041208/log.html (2ième photo)

Erigeron pygmaeus dont les graines ont été collectées dans White Mountains dans le Comté d’Inyo, en Californie. Elles étaient perchées à 3725m. d’altitude. Leur numéro d’identification est NNS-04-141.
Le voici dans une paire d’années selon calphotos.

Et puis, il y a ceux qui vont être repiquée très prochainement. Il sera préférable d’attendre l’automne pour les implanter dans les rocailles. Où alors, il faudra avoir la main verte.

Erigeron pinnatisectus . C’est le plus petit de ceux que je propose. 5 cm. de hauteur à tout casser, 7 cm. de diamètre. Mais c’est le plus costaud. Il résiste en zone 3. Ses parents sont restés au pays, dans le Comté d’Albany, dans le Wyoming, à 3300m. d’altitude. Son numéro d’identification est Alplains 70498.27. Les rayons des fleurs seront bleu lavande.

Erigeron compositus. Il s’agit d’une autre forme de l’espèce présentée au début de ce topo. Les graines proviennent de plantes situées sur le Comté de Larimer, dans le Colorado, elles étaient perchées à 1980 m. d’altitude. Leur numéro d’identification est Alplains 12697.25.
Cet Erigéron résiste en zone 4, sur place il formait des petites touffes de 10 cm. de diamètre et de 6 cm. de hauteur. Les rayons des fleurs sont blancs.

Récapitulatif : Avec le nombre de plantes qui seront disponibles. Elles seront toutes à 1 euro.

10 ou + Erigeron caespitosus NNS-06-212.
10 ou + Erigeron compositus Alplains 12697.25.
2 ou 3 Erigeron compositus NNS-07-182.
5 Erigeron frigidus NARGS-08-3540.
5 Erigeron linearis Alplains 54498.39.
10 ou + Erigeron pinnatisectus Alplains 70498.27.
10 ou + Erigeron pygmaeus NNS-04-141.
5 Erigeron tener NNS-06-217.

Le tout à cultiver sur sol neutre à calcaire au soleil. Beaucoup de ces Erigeron seront parfaits pour une culture en auge.

tu promets un véritable paradis pour les rocailleurs de la SAJA

Ca va être la caverne d'Ali Baba pour passionnés de plantes de rocaille
Je ne pourrais pas y aller, dommage

… et ce n’est pas fini.

Mais je tiens à ajouter que je ne suis pas le seul à apporter des plantes pour rocailles et pour serres alpine. Bon an mal an, il y a 10, 12, …. 15 donateurs, qui sèment, bouturent, divisent, pour le plaisir de partager les plantes qu’ils possèdent avec d’autres sajistes , mais aussi avec tout autre personne non membre un tant soit peu attirée par les plantes de montagne. Partager et faire connaître ! …. Ce serait bien que certains ne l’oublient pas.

Même si les prix sont relativement bas, et peut être pourraient ils l’être un peu plus, ce genre de manifestation met du beurre dans les épinards. Et j’en profite pour écrire qu’à mon sens, la Saja n’est pas destinée à remplacer les agences de voyages ….. pour faire des recettes.
Elle est au service de ses adhérents, tous !

Alors, je serai peut être le seul membre-donateur-de-plantouilles à présenter ici même les plantes que j’apporterai à cette nouvelle foire aux plantules, peut être que d’autres ne mettront qu’une simple liste, (car ça prends du temps, les photos … etc. etc.….), un grand nombre n’enverront qu’une liste à la Présidente …. quelques jours avant la foire.
Peu importe ! Le principal étant de proposer des plantes, des plus « difficiles » à cultiver, pour rocailleurs avertis ou kamikazes, aux plus « simples » pour débuter et sortir de l’ordinaire.

Tout çà pour dire que toutes les plantes adaptées aux rocailles ont leur importance. Sans hiérarchisation.

Et si ce topic met l’eau à la bouche à qui que ce soit, voire susciter de l’intérêt pour notre société, je serai un sajiste ravi.

100% d'accord

Voici maintenant 3 nouvelles plantes quasiment jamais vues en culture, dont 2 raretés natives d’Argentine.

Hoffmannseggia erecta dont les graines ont été collectées par John et Anita Watson à Villa Union dans la Province de La Rioja, à 1300m. d’altitude. Le numéro d’identification est J & W 11529.

Cette Fabaceae pousse sur des plateaux assez pauvres en végétation, dans une terre un peu sèche. Elle ne dépassera pas 10 cm. de hauteur et les inflorescences seront composées de nombreuses petites fleurs aux pétales jaunes, rouges à la base, et ponctués de petites taches de rousseur.

Son besoin d’un climat sec la prédestine sans doute à une culture en serre alpine.

Et puis, il y aura aussi Hysterionica pulchella. Il s’agit d’une Asteraceae collectée par les mêmes John et Anita Watson. Ils ont trouvé les graines sur le Cerro El Gobbo à 4000 m. d’altitude, dans la Province de Catamarca. Le numéro d’identification est . J & W 11485.


Cette petite plante, prostrée, ne dépasse pas 5 cm. de hauteur dans son biotope. Elle a été, par le passé, attachée au genre Erigeron. On y trouvera quelques similitudes, dont les fleurs qui font penser à Erigeron aureus. Elles seront néanmoins plus larges et les rayons auront une teinte jaune bronze.

Quand à celle-ci, ……
Pour le moment on la nomme Androsace bayanharshanensis. Il s’agit d’un binôme provisoire car cette espèce n’est pas enregistrée pour le moment.
Son découvreur, V. Holubec, la ainsi nommée car il a trouvé la première forme dans la Province du Qinghai à Bayan Har Shan, à 5100 m. d’altitude.

La plante que je propose est une deuxième forme qui vient de Magin Gangri, toujours dans le Qinghai, à 4500 m. d’altitude. Dans des éboulis plats d’ardoise, elle formait des tapis prostrés de 10 à 30 cm. de diamètre. L’œil de la fleur peut être jaune ou rouge.


Pour ces 3 plantes, il n’existe pas, à ma connaissance, de retours d’expériences sur leur culture. Il faudra donc improviser et je déconseille ces espèces aux amateurs non avertis.

Il y aura 5 ou 6 godets pour chaque plante.

impressionnant ! Les amateurs seront ravis, et du coup ce post va devenir une référence

Si j'arrive en retard, pourras tu en mettre un ex de chaque de coté ?

J'apporterai également Erigeron compositus, mais c'est bizarre les miennes ne sont pas ramifiées. Je me demande si je n'ai pas un problème de substrat trop pauvre .....

Q subsidiaire : peut on encore commandé des graines à l'AGS, je n'arrive pas à trouver l'info

Je continue ....

Fuchsia procumbens , le plus petit fuchsia (connu) du monde. Ces plantes sont issues d’un semis de graines obtenues au SRGC en 2008 sous le numéro 1649.


Avec un peu de chance, ils seront toujours en fleurs en juin. Ils préfèrent des sols neutres ou acides. Par le passé, j’ai déjà obtenu de très beaux spécimens avec des plantes que j’avais laissées se développer sur un lit de tourbe. Ils conviennent également pour une culture en potée et on peut couper les branches pour qu'elles se ramifient. Cette espèce se marcotte toute seule.

Il y aura 6 pots de 9x9 disponibles.

Antennaria aromatica originaire du Comté de Park, dans le Wyoming, dont les graines ont été collectées à 2500 m. d’altitude. Son numéro d’identification est Alplains 07465.28. Elle est rustique jusqu’en zone 3.


Sur place, cette espèce fait des touffes de 5 cm. de hauteur pour un diamètre de 18 cm. et les feuilles, feutrées, sont aromatiques. En les froissant entre les doigts, elles émettent une odeur de citronnelle. La floraison aura lieu en juillet-août sous la forme de petits boutons blancs. Elle est parfois confondue avec Antennaria rosea ssp. pulvinata qui a des feuilles qui ne sentent rien, ou presque.
Antennaria aromatica est une espèce à cultiver sur calcaire et au soleil. Une douzaine de pots seront disponibles.


Une autre espèce à cultiver sur calcaire. Campanula kirpicznikovii native du nord du Caucase, dans la république de Kabardino- Balkarie. La voici qui sort de sa dormance hivernale.


Cette espèce n’a été (très probablement) introduite en culture qu’en 2005. Faut dire que ce n’est pas évident d’aller botaniser dans cette région. C’est Mojmir Pavelka et Josef Jurasek qui ont ramené des graines de cette campanule qui poussait dans des fissures calcaires verticales à 1400 m. d’altitude. Les plantes que je propose sont issues de ces premières graines collectées. Leur numéro d’identification est Pavelka 04-82.

Sur place, la plante mesurait de 15 à 20 cm. de hauteur. En culture, elle pourra atteindre les 25/30 cm. Les fleurs sont grosses et font un peu penser à celles de C. choruhensis. Elles sont de couleur crème. Voici une photo trouvée sur le site de la NARGS.
http://www.nargs.org/nargswiki/tiki-browse_gallery.php?galleryId=3&offset=40
Comme c’est une plante de fissures, il faut lui prévoir un très bon drainage.

Il y aura 10 ou 12 godets disponibles, je les mettrai dans un autre conteneur avec un peu de tourbe car il y a belle lurette que les racines sont sorties des pots.

eh bien, je commence à me demander si je n'irais pas, à cette Foire aux Plantules

Je ma demande si je vais présenter les plantes que je vais apporter, c'est risible vis à vis de toutes ces raretés .......

N'oublie pas, il faut absolument de tout à cette foire aux Plantules. Pour ma part, j'en ai déjà ramené des Sempervivum par ex. ou des bulbes d' Eranthis hyemalis, et ce sont des plantes que j'ai toujours et qui m'apporte un plaisir que je n'ai pas eu avec de nombreuses raretés dont il ne me reste plus que l'étiquette. Donc oui, il faut tout présenter

acantho a écrit:

…Le principal étant de proposer des plantes, des plus « difficiles » à cultiver, pour rocailleurs avertis ou kamikazes, aux plus « simples » pour débuter et sortir de l’ordinaire.

Tout çà pour dire que toutes les plantes adaptées aux rocailles ont leur importance. Sans hiérarchisation.

C’était il y a quelques jours, et le mot simple est entre guillemets. Je rejoins bien évidemment l’avis de Bio, nous devons présenter un max de plantes.

acantho a écrit:

moricais a écrit:

Q subsidiaire : peut on encore commandé des graines à l'AGS, je n'arrive pas à trouver l'info

Pour le surplus de graines à l’AGS, c’est fini. La date limite d’envoi de la requête était fixée au 6 janvier.

Cool, l'AGS vient de me confirmer que je peux commander des graines en first liste et en surplus .... Hé hop, 80 petits godets en plus .....

Incredible
Impossible en France. Même en rêve.

Voici d’autres plantes qui seront disponibles à la foire aux plantules.

Hylotelephium ewersii (Ex. Sedum ) Issu d’une semis de graines récoltées par Chris Chadwell dans des éboulis stabilisés à proximité de la Vallée de Chandra, à l’ouest du Tibet, à 4450m. d’altitude. Son numéro d’identification est CC 5288. 5 ou 6 plantes seront disponibles.

3 Iris obtenus par semis mais dont j’ai perdu l’origine. J’apporterai une dizaine de pots de chaque.

Iris aphylla (pas encore présenté sur le forum.)

Iris reichenbachii dans une forme pourpre. Déjà présenté

Iris suaveolens dans une forme pourpre.
Ça se bouscule ……

….. et pourtant je n’ai planté que 5 petits godets en 2008.

…. on les voit mieux ainsi.

Encore un iris. Si on pense qu’il n’y a que les anglais et quelques français qui connaissent la botanique, alors on l’appellera Iris humilis. Si on pense qu’en Russie et en Chine, il y a des botanistes au moins aussi compétents que les européens, alors on l’appellera Iris flavissima.
J’en proposerai 3 godets cette année. Lors de sa présentation en 2007, j’avais indiqué que les graines de cet iris avaient été collectées en Sibérie. Il n’en est rien. Elles ont été collectées en 2003 par M. Pavelka sur les Monts Khangaï en Mongolie, à 2500 m. d’altitude. Il poussait sur des collines caillouteuses et formait des touffes denses pas plus hautes que 10 cm. J’en proposerai 3 godets.

Le prochain iris est également issu d’un semis de graines collectées en Mongolie. C’est J. Jurasek qui est allé les chercher à 2300 m. d’altitude, en 2004. Ne sachant pas à quelle espèce il avait a faire, il les a proposées sous « Iris sp., très petite espèce ». Je pense qu’il s’agit d’une forme de Iris humilis.
Heuuuu …… un tout petit détail. C’est un iris à floraison éphémère. 1 jour ou 2, peut être 3, ne comptez pas sur lui pour éclairer votre rocaille, ou alors, ….. furtivement. Je devrai en apporter 4 pots.

Pelargonium appendiculatum déjà présenté sur le forum. Les plantes que je propose sont à leur troisième année et font de belles floraisons. Voir ici et là !
Les graines avaient comme origine l’AGS, et ont été distribuées en 2004 sous le numéro 4059. De 6 à 10 plantes seront disponibles.

Pelargonium dolomiticum, lui aussi déjà présenté ici . J’ai obtenu les graines auprès de l’association Geraniaceae.

Sempervivum wulfenii ex. Dolomites-Italie, de semis avec comme numéro d’identification Jurasek 07-679. Un sempervivum qui n’aime pas trop le calcaire. Entre 6 et 10 plantes seront disponibles.

Maihuenia poeppigii. J’en apporterai qu’un seul. Un peu par hasard, j’ai trouvé une méthode efficace pour faire germer à 100% les graines de ce Maihuenia. (sauf pour les graines fraîches, dont je n’ai pas d’expérience) La solution consiste à laisser sécher ces semences de 6 mois à un an à la température de 20°C. (voire +) Ensuite, les graines auront besoin d’une vernalisation ou d’un traitement à l’acide gibbérellique pour germer.
Le voici.

Voici 2 autres espèces qui seront présentes à Paris. 2 Aizoaceae originaires d’Afrique du Sud qui résistent à –23°C. pour peu qu’on tienne leurs racines au sec en hiver.
à gauche, Chasmatophyllum musculinum issu d’une division d’une touffe vieille de 2 ans. (Gouin Horticulture). Il y aura 2 godets disponibles.
à droite, Aloinopsis spathulata issu d’un semis de graines obtenues à la NARGS. N° d’identification 08-157. Je prévois d’apporter une dizaine de godets.

Cyclamen graecum ssp. graecum forma album. Espèce obtenue par un semis de graines distribuées pas l’AGS. N°. d’identification, 04-2175. Au minimum, j’apporterai 3 tubercules en pot.
Un petit bémol, j’ai vu la floraison de plusieurs tubercules, mais je ne garantis pas qu’ils sont tous blancs. Les aléas des distributions dans nos associations.

Je crois que c’est le moment de faire une pause. Je fais un récapitulatif que j’essayerai de mettre à jour à la fin de chaque semaine. Si d’autres donateurs souhaitent que leurs plantes figurent sur cette liste, on peut le faire en écrivant un post ici, en m’envoyant un mail ou un courrier. On peut même ajouter quelques détails comme origines, culture …etc. etc.….

Récapitulatif ;

Aloinopsis spathulata (10 ou +)
Androsace bayanharshanensis. (5 ou 6)
Androsace aff. carnea. (6)
Androsace chamaejasme ssp. carinata. (6 ou 7)
Antennaria aromatica. (10 à 12)
Campanula kirpicznikovii. (10 ou 12)
Chasmatophyllum musculinum (2)
Cyclamen graecum ssp. graecum forma album. (3)
Erigeron caespitosus. (10 ou +)
Erigeron compositus. Alplains 12697.25 (10 ou +)
Erigeron compositus. NNS-07-182 (2 ou 3)
Erigeron frigidus. (5)
Erigeron linearis. (5)
Erigeron pinnatisectus. (10 ou +)
Erigeron pygmaeus. (5)
Erigeron tener. (5)
Fuchsia procumbens. (6)
Hoffmannseggia erecta. (5 ou 6)
Hylotelephium ewersii (5 ou 6)
Hysterionica pulchella. (5 ou 6)
Iris aphylla (10)
Iris flavissima (3)
Iris humilis. (4)
Iris reichenbachii forme pourpre. (10)
Iris suaveolens forme pourpre. (de 6 à 10)
Maihuenia poeppigii. (1)
Pelargonium appendiculatum (de 6 à 10)
Pelargonium dolomiticum (de 6 à 10)
Sempervivum wulfenii (de 6 à 10)

en caractères gras, les plantes illustrées, entre parenthèses, le nombre de plantes qu’il y aura, les prix, de 1 à 3 euros, …….c’est pour plus tard.

Pour Iris aphylla, peut-être a-t-on déjà présenté Iris perrieri, qui est la forme la plus occidentale, savoyarde, et qui m'a donné pléthore de graines l'an dernier.

Pour Iris reichenbachii [/b], ce sont tes plantes que j'ai : je dois pouvoir rechercher si j'ai noté l'origine donnée à l'époque. J'en ai aussi des semis qui ont levé .

Peut-être aussi que [i]I. suaveolens pourpre vient de chez moi, à partir d'une forme achetée chez Paul Christian et Bulb'Argence : j'en avais proposé des graines.

Iris flavissima est une pure merveille : tu me l'avais donné, mais je ne le réussis pas comme toi !

Pour Maihuenia poeppigii, il a survécu à cet hiver difficile en rocaille : les 3 sont en vie ais seul un est resplendissant : laissons leur le temps de reprendre du poil de la bête .

Pour les origines, ce doit être ça. En plus, c’était à l’époque où je préparais mon déménagement et toutes mes fiches n’étaient pas encore informatisées.

Iris flavissima est un caractériel. Chez moi aussi, il fleurit quand ça lui dit. Cette année une potée m’a gratifié d’une belle floraison, la seule sur 4 en taille de fleurir.
J’en possède une autre souche de Russie. En pot depuis 2001, les 4 que je conserve n’ont jamais fleuri. Et ils ne sont pas chétifs, loin de là.
C’est une des raisons qui me pousse à construire une plate bande cette année.

super : ça nous fera quantité de photos alors

Est il juste de dire que l’on a ce que l’on mérite. Je ne suis ,pas loin de le penser.

Voyez par vous même. J’ai obtenu des graines du SRGC en janvier 2005, et dans le lot, il y avait le N° de code 3029 alias Primula darialica. Mais c’était un second choix.
Pas très motivé pour les semer, je les ai « oubliées » sur l’établi de mon atelier, au milieu des outils, copeaux de bois et limaille de fer.

Un peu plus tard, alors qu’exceptionnellement je m’étais lancé dans une opération rangement, j’ai retrouvé le sachet de graines en ……. avril 2006.
Je les ai quand même semées dans la foulée.
Je ne sais pas du tout à quel moment ces graines ont germé. Parce que ….. sans doute que j’avais besoin d’un peu de place pour ranger mes Acantholimon, …. j’ai déplacé le pot à l’extérieur de la serre, sans protections. Je l’avais quand même mis derrière un agglo, histoire de mettre le semis à l’ombre.

Et c’est comme cela que je l’ai perdu de vue de longs mois, au milieu des herbes, dans un endroit où ma tondeuse à gazon ne pouvait plus passer.
Et puis, j’ai eu besoin d’agglos pour construire mon blockhaus à saxifrages. Naturellement j’ai retrouvé ce pot remplit de petites primevères. C’était fin octobre 2009 et je les ai rempotées immédiatement. Puis j’ai laissé les pots sous un cerisier sauvage, jusqu’au moment où ces petites fleurs ont attiré mon regard.


C’est maintenant que ça se corse. Parce que, ce ne doit pas être des vraies Primula darialica. Logiquement, ces caucasiennes auraient dû déjà mourir une bonne centaine de fois devant le peu de précautions que j’ai pris pour elles. Alors, avant de les lister sur ce post et avant de les proposer pour la foire aux plantules de Paris, j’ai mené ma petite enquête. Et il paraît qu’il y a plein de gens qui confondent Primula darialica avec P. frondosa. ……. Je vais attendre encore quelques jours avant de me décider à accepter cette idée.

Mais de toute façon, sous n’importe quel binôme, elles iront à Paris. Et plutôt 2 fois qu’une !