Elles seront bientôt à Paris.

ce sont quand même de petites beautés qui ont révélé une certaine facilité de culture... mais qui laisse supposer que c'est quand même plutôt humide chez toi...

Biodiversité a écrit:

...mais qui laisse supposer que c'est quand même plutôt humide chez toi...

Normal, on est en Lorraine.

Ça veut dire aussi que certains comme moi tirent des plans sur la comète pour faire germer des graines, coups de cutter, acide, froid, chaud, stérilisation des sols, exposition à la lumière, utilisation des serres, du réfrigérateur, lavage, trempage, emballage dans des sacs étanches, arrosages contrôlés, fongicides, bichonnages en tout genre, etc. etc...... et là ........ en laissant ces graines à l’abandon ....... même les pies ont laissé l’étiquette en place ...... c’est pas juste.

ben, dans l'absolu, les plantes se débrouillent aussi toutes seules dans la nature bon, je n'en rajoute pas, et heureusement que des gens comme toi permettent des germinations de plantes alpines, désertiques, d'éboulis, etc. chez nous

Record à battre ; 6 heures. ….. enfin….. à la louche.

Qui dit moins ?

Oups ! J’oubliais. C’est le record enregistré du temps de floraison le plus court dans la grande famille des iris. Avant hier 13 heures, dans plusieurs potées, de beaux boutons floraux bien dodus au bout de petites tiges grêles d’ Iris arenaria ne vont pas tarder à éclore. …… Bon ! D’accord ! Iris humilis. Mais ça change rien.

Hier vers 9h00 du mat, les fleurs sont fanées. Ça ne mérite pas un Guinness World Records ?

Promettez moi un truc, ne dites rien à personne. Motus et bouche cousue.

Je vais les emmener à la foire aux plantules de Paris. Et je laisserai les étiquettes avec Iris arenaria. L’iris des sables, ça sent bon l’exotisme.

Ça va partir comme des petits pains.

Sinon, j’apporterai aussi ;
Des Iris lactea semés en 2007 avec des graines qu’Alexandra Berkutenko m’avait envoyées du fin fond de la Sibérie, dans la région de Magadan.

Iris collettii issu de graines distribuées par le SRGC en 2008 sous le n° 2054. Chez moi, il n’a pas encore fleuri et donc, je ne sais pas de quelle variété il s’agit. Il existe une variété presque acaule (var. acaulis) et la forme type dont les tiges florales mesurent une dizaine de cm. Les fleurs sont toujours au milieu d’un feuillage dont les feuilles linéaires mesurent environ 25 cm. Je ne pourrai qu’apporter un seul pot.

Et puis, il y aura des Pyrethrum pyrethroides (Chrysanthemum) dont les semences ont été récoltées par C. Chadwell sur les hauteurs de la vallée de Chandra dans l’Himachal Pradesh, à 4400 m. d’altitude. Le N° d’identification est CC5279. La hauteur de la plante adulte variera entre 10 et 30 cm. Il y aura 4 ou 5 godets de disponible.

tu as raison, on se laisse toujours plus tenter par l'exotisme : c'est vrai pour les noms d'espèces, mais aussi pour les lieux de collecte.

Le truc, pour ces plantes, est que dans la nature, elles doivent occuper des étendues, donc, compte tenu d'orientations légèrement différentes et de petites variations génétiques, on doit quand même voir, euh, quelques jours de floraison

J’ai une seconde chance pour faire une photo en fleurs de cet iris éphémère.
Je l’avais oublié, mais cet iris est bi-flore. Hier, On ne le voyait pas bien. Je l’ai pris en photo cet après-midi.

Je ne sais pas s’il se tord de douleur ou de rire. Mais je n’ai pas dis mon dernier mot.
Et puis j’en ai trouvé d’ autres prêt à fleurir.

Mais problème, demain je ne suis pas là. Alors j’ai mis les pots dans une ombre à faire fuir des Hosta. J’espère qu’avec le traumatisme que je viens de leur faire subir, ils mettront plus d’un jour pour s’en remettre.

Mon opération « stress » a parfaitement fonctionné. 1er fleur sur la potée des grands. Fidèle à son habitude, il n’a fleurit qu’un jour.


Quant au comique du haut. Ben lui, son choc, il l’a eu. J’ai même l’impression qu’il boude, maintenant.

Déjà présenté il y a quelques jours, voici Chasmatophyllum musculinum …. mais en fleurs, cette fois.

pour un peu, j'irais bien à Paris moi

La suite ……

J’apporterai 3 Arenaria aff. sivasica, une une espèce récemment découverte dans la province de Sivas, en Turquie. C’est J. Jurasek qui a collecté les graines de cette Arenaria qui ressemblait beaucoup à Arenaria sivasica. Elles proviennent de la région de Begendik, à 1700 m. d’altitude. A noter qu’il n’est pas certain de son identification puisqu’il la note comme étant « affine ». Son N° d’identification est le 08-026.

Avec un port érigé, la plante mesurera de 8 à 10 cm. de hauteur. Les fleurs sont blanches.

Il ne m’en reste plus beaucoup, mais je devrai apporter 2 Penstemon idahoensis .
Si la plante était connue un peu avant, elle n’a été répertoriée qu’en 1988. Elle est uniquement présente au sud de l’Idaho et dans les régions adjacentes de l’Utah. Son aire de répartition relativement réduite fait qu’elle pourrait être en danger et prochainement protégée.
Ce Penstemon que je propose est issu d’un semis de graines collectées pour Alplains dans le Comté de Cassia, au sud de l’Idaho, à 1570 m. d’altitude. Son N° d’identification est 41517.11. Il est rustique jusqu’en zone 5.

Sur place, ce Penstemon ne dépassait pas 12 cm. de hauteur et les touffes mesuraient environ 20 cm de diamètre. En culture, sa taille pourra atteindre une vingtaine de cm. Les fleurs étaient bleu pourpre.
A cultiver de préférence dans un sol limoneux, sableux et bien drainé.

Faut pas se tromper avec Anaphalis nepalensis …. avant de le mettre en rocaille. C’est le type même de plante fortement variable en forme et en taille, ……pour sûr, ….. elle peut atteindre 50 cm de hauteur.
Celles que je propose ne mesuraient que de 10 à 15 cm de hauteur dans les éboulis siliceux où V. Holubec a collecté des graines. C’était sur le Bayan Har Shan dans la Province du Qinghai, à 5000 m. d’altitude. Les feuilles, pileuses, formaient une sorte de coussinet prostré. Bon …… faut pas rêver, y a quand même une petite différence avec ces plantes à 5000m et nos jardins en plaine.
Il y en aura 2 ou 3 de disponibles. Leur numéro d’identification est 07-014.

Voici un scan tiré du livre « Portrait of Himalayan Flowers » écrit par T. Yoshida.

J’apporterai aussi 3 ou 4 Erodium celtibericum ‘Penagolosa’. Je ne suis pas sûr de la validité du nom. Cette espèce a été découverte en 1987 dans des fissures calcaires sur le Mont Penagolosa, pas très éloigné de Castellon de la Plana en Espagne. Avec de très petites feuilles, cette plante supportera des fleurs blanches veinées de rose, et ne dépassera pas 10 cm de hauteur. Leurs graines ont été distribuées par la Saja en 2008 sous le N° 521.


Voici une Androsace qui a passé tout l’hiver à l’extérieur, sans aucune protection. Elle est issue d’un semis de graines obtenues à l’AGS en 2008 sous le N° 1285. Elle était identifiée comme étant Androsace carnea ssp. brigantiaca. . Les feuilles ont pris cette teinte brun roux pendant les grands froids. Est ce pour cela aussi que les fleurs sont presque acaule, je ne sais pas.

En faisant des recherches dans mes docs, je me suis rappelé que ce n’est plus l’épithète carnea qu’il faut utiliser pour identifier cette androsace couleur de chair ou de Briançon, c’est Androsace adfinis ssp. brigantiaca qui faut utiliser. Je ne suis pas sûr que nous soyons nombreux à le faire. Cela ne m’empêchera pas d’en apporter 1 ou 2.

Dans les mêmes genres, c’est à dire Androsace et « reste-dehors-car-il-n’y-a-plus-de-place-dans-les-abris » il y a aussi Androsace cantabrica. Je l’ai découverte sur la seeds-list de l’AGS en 2008 sous le N° 1292.
L’avaient pas fière allure, les ibériques, …. au début du mois d’avril. Mais elles reprennent du poil de la bête. J’en apporterai 3 godets.

Déjà présentée dans les miniatures, il y aura aussi 2 Androsace albana. Les floraisons auront lieu l’année prochaine. Un semis de graines obtenues au SRGC en 2009. Je remet une photo.


Et pour finir cette série, je proposerai 6 Dodecatheon pulchellum.

Grosso modo, si on coupe l’Amérique du nord en 2 dans le sens vertical, et si on ne retient que la partie ouest, on obtient l’aire de répartition de ce Dodecatheon. Alors bien sûr …. les formes, les tailles ….. en pagaille.
Celui que je propose vient du Colorado. Les graines ont été collectées pour Alplains à 3280 m d’altitude, dans le Comté de Gilpin. N° d’identification, 70886.15.
En repos végétatif depuis la fin du printemps …. 2009, ils commencent en ce moment à émerger dans les petits pots. Ce sont des touts petits, on peut me faire confiance, 7 cm de hauteur. Et ils sont costauds, ils résistent en zone 3. Attention, ils n’aiment pas le calcaire. Et bien les repérer.

Récapitulatif ;

Aloinopsis spathulata (10 ou +)
Anaphalis nepalensis (2)
Androsace aff. adfinis. (6)
Androsace adfinis ssp. brigantiaca
Androsace albana. (2)
Androsace bayanharshanensis. (5 ou 6)
Androsace cantabrica. (3)
Androsace chamaejasme ssp. carinata. (6 ou 7)
Antennaria aromatica. (10 à 12)
Arenaria aff. sivasica.. (3)
Campanula kirpicznikovii. (10 ou 12)
Chasmatophyllum musculinum (2)
Cyclamen graecum ssp. graecum forma album. (3)
Dodecatheon pulchellum. (6)
Erigeron caespitosus. (10 ou +)
Erigeron compositus. Alplains 12697.25 (10 ou +)
Erigeron compositus. NNS-07-182 (2 ou 3)
Erigeron frigidus. (5)
Erigeron linearis. (5)
Erigeron pinnatisectus. (10 ou +)
Erigeron pygmaeus. (5)
Erigeron tener. (5)
Erodium celtibericum ‘Penagolosa’. (3 ou 4)
Fuchsia procumbens. (6)
Hoffmannseggia erecta. (5 ou 6)
Hylotelephium ewersii (5 ou 6)
Hysterionica pulchella. (5 ou 6)
Iris aphylla (10)
Iris collettii (1)
Iris flavissima (3)
Iris humilis. (4)
Iris lactea (2)
Iris reichenbachii forme pourpre. (10)
Iris suaveolens forme pourpre. (de 6 à 10)
Maihuenia poeppigii. (1)
Pelargonium appendiculatum (de 6 à 10)
Pelargonium dolomiticum (de 6 à 10)
Penstemon idahoensis. (2)
Pyrethrum pyrethroides (4 ou 5)
Sempervivum wulfenii (de 6 à 10)

en caractères gras, les plantes illustrées, entre parenthèses, le nombre de plantes qu’il y aura, et pour les prix, de 1 à 3 euros, …….toujours pour plus tard.

Tu seras un véritable !

Et ce n’est pas fini, loin de là. Ma grosse limite concerne les amortisseurs de la voiture. Il faudrait que je trouve une solution alternative. J’en ai plusieurs en tête, mais elles ont un coût.

De plus, j’utilise des pots de plus en plus gros. Beaucoup des plantes que j’apporte ont plus d’un an, alors, ….. faut bien que les racines trouvent leur place. Et puis, …. dans mes substrats, il y a environ 50% de gravier, qui, question poids …… je ne vais tout de même pas utiliser de la tourbe pure. Quoique sincèrement, j’y ai déjà pensé, (pour certaines espèces)

Hier, j’ai fait une série de photos pour accompagner mes prochaines présentations. Des Androsace ........

Le temps de les décoffrer, de vérifier leurs origines, et je les mets en ligne ..... ce soir.

Déjà 6 espèces d’ Androsace qui seront présentes à Paris. Ce n’est pas fini. En voici une nouvelle série. Attention, toutes celles qui suivent ne sont pas simple à cultiver. Loin s’en faut !

Je commence par Androsace incana. toujours obtenue par semis. Les graines ont été collectées par Mojmir Pavelka à 2000 m d’altitude sur le massif des Saïan, au sud-ouest de la Sibérie. Leur n° d’identification est le 08-070. Cette espèce se trouvait sur des pentes caillouteuses exposées au soleil. Elle ne dépassera jamais les 5 cm en hauteur et se développera en faisant de petits tapis. Je prévoie d’en apporter au moins 8.

Y a comme qui dirait, ……. pas mal de poils.

Une autre petite beauté. Androsace selago. Elle provient de Huanglong Pass dans la région du Min Shan, dans le Sichuan. Elle se trouvait à 4600 m d’altitude. Les graines figuraient sur le catalogue Pavelka en 2008 sous le n° 07-086. Un développement en coussinets, des feuilles pileuses qui donnent des effets argentés, de petites fleurs blanches, une préférences pour les sols calcaire bien drainés.


Voici les pots prêts au voyage, ils seront 8, il ne manque plus que les étiquettes.

Une autre qui n’a rien à envier aux précédentes, Androsace tapete. C’est J. Jurasek qui a ramené les graines de cette espèce du Sichuan. De la région de Kangding, à 4800 m d’altitude. J’en ai perdu pas mal cet hiver. Heureusement, il m’en reste encore. Je devrai en apporter 5 godets.


Pour donner encore un peu plus de relief à cette collection d’ Androsace, j’espère que je pourrai apporter quelques Androsace longifolia. Elles ont très mal supporté cet hiver, et ma manière de les conserver dans leur petit pot, même si elles étaient à l’abri dans un tunnel horticole. Certaines semblent reprendre du poil de la bête, une a même fleurit, rose lilas.
Elles ont comme origine la Province du Qinghai, à 3400 m d’altitude près de Qinghai Man Shan. N° d’identification, Jurasek 07-020.

Les 2 dernières espèces (pour ce soir) sont à repiquer. Je vais m’y atteler cette semaine, pour info, les plantules ont plus d’un an. Il y aura 5 godets de chaque.

Il y aura Androsace dasyphylla. Les graines ont été collectées par M. Pavelka sur les pentes caillouteuses des Monts Khangaï, en Mongolie, à 2600 m d’altitude,. Leur n° d’identification est le 06-069. Sur place, la plante formait des coussinets verts rendu argentés par la présence de poils. Les fleurs sont solitaires et blanches.

Il y aura aussi Androsace mariae. Les graines ont été recueillies par J. Jurasek dans le Gansu, à 4200 m d’altitude sur les monts du Min Shan.

A suivre …….

je reste sans voix...

Hum, je vide mon coffre et prépare mes bacs de transport ......
Ce week end, je trie mes modestes apports

Tu as raison, dans un peu plus d’un mois, on y sera.

Allez ! Encore 3 Androsace qui devraient être les dernières pour cette année.

Et je commence par une himalayenne, Androsace tangulashanensis, récemment découverte et dont les graines ont été collectées par J. Jurasek à Huashixia à 4300 m d’altitude, dans la province du Qinghai. Son n° d’identification est 07-027. j’en apporterai une dizaine.
Cette espèce pousse sur des pente herbeuses ou en bordure de cours d’eau, entre 4000 et 5000 m d’altitude. il faudra en tenir compte pour sa culture et la planter dans un sol frais. La floraison aura lieu en juillet.



Avec comme origine les Monts Altaï en Sibérie, quelques Androsace bungeana seront du voyage. (2). Les graines ont été collectées par J.J. Halda à 2200 m d’altitude. leur n° d’identification est JJH060875ALT. Encore une espèce bien pileuse qui portera des fleurs blanches ou rosâtres sur des tiges de 2 cm.

Et la dernière sera Androsace multiscapa. Cette espèce est originaire du sud de la Turquie. Les graines ont été collectées par J. jurasek dans la région de Bolkar Dag, à 2600 m d’altitude. N° d’identification, 08-018.
C’est une espèce monocarpique qui a comme originalité de porter de 5 à 12 hampes florales d’environ 5 cm de hauteur. J’en apporterai 8.

Le détail de feuilles….

Beaucoup de ces espèces d’ Androsace sont assez peu cultivées et il n’est pas évident de bien les identifier. De plus, peu ont fleuri (un peu jeunes) et les plantes alpines perdent toujours de leurs caractéristiques en plaine, alors, il ne reste plus qu’a faire confiance aux différents collecteurs pour les identifications.

A suivre …..

Au fur et à mesure que je fais le tri dans mes godets, et que je construis ma liste, (cette liste), il m’apparaît de plus en plus évident que je ne vais pas pouvoir (une fois de plus) apporter toutes les plantes qu’il m’est possible de faire. Je vais donc arrêter de repiquer des plantules …. sauf si …..

Parce que, pour un genre, je ne sais pas trop quoi faire. Il s’agit des Arisaema.

A la fin de l’année dernière, Chris Chadwell m’a prévenu qu’il ne pouvait pas me fournir autant de graines de plantes alpines que je l’aurais souhaité. Il m’a proposé, entre autre, des semences d’ Arisaema, collectées sur la chaîne himalayenne, que j’ai acceptées, que j’ai semées, et maintenant je suis à la tête de plus de 300 petiots (pour le moment) répartis en une vingtaine d’espèces. Seules 4 sont identifiées, A. flavum CC6303, A. flavum ssp. abbreviatum CC6300, A. jacquemontii CC6298 et A. tortuosum CC6299.
J’ai fait un essai de repiquage d’une plantule il y a 2 jours de cela, et la plantules a l’air d’ignorer cette transplantation.
Donc, la question que je me pose, ….. est ce je peux en apporter à Paris ? Ces plantules n’ont que quelques semaines, …. j’ai démarré le processus de germination début mars. Mais plus de 50% d’entre elles sont transplantables. Par principe, je ne repique aucune de mes plantes avant leur premier anniversaire, mais là …..

J’ai besoin de conseils ……. Quelqu’un a t il de l’expérience avec un repiquage hâtif des Arisaema ? Ma constation sur une plantule peut elle être généralisée ? Pensez vous que des plantules d’ Arisaema , (là, on est dans le sens strict du terme) peuvent avoir de l’intérêt à notre foire aux …. plantules

ce que tu peux faire, c'est en mettre plusieurs par pot...

Si tu as beaucoup de plantules, tu procédes par division de la touffe initiale ..
C'est ce que je vais faire pour les semis 2010

Moricais, j’ai la main légère dans mes semis, la technique des petites mottes, je ne peux pas. En plus, mon substrat contient tellement de gravier qu’il se désagrège instantanément. C’est d’ailleurs en manipulant les pots qu’une plantule a été soustraite ….. sans que les racines soient blessées.

Bio, 2 plantules par pot, …… je ne suis pas génétiquement programmé pour mettre 2 plantules dans un pot. ….. Mais pourquoi pas.

Il y a encore de la lumière, je vais faire une photo.

Voici Arisaema flavum, 2 semis dans des pots de 13x13. Au centre, la plantule qui tient toujours le choc dans une serre où la température dépasse allègrement les 30°C dans la journée.


Plusieurs de mes semis sont répartis dans plusieurs pots pour une même espèce, si dans 1 jour ou 2 ma plantule test est toujours pleine de vigueur, je transplanterai 1 pot sur 2, à raison d’une ou deux plantules par godet.

Après plusieurs séries, Androsace, Erigeron, Iris (en cours), en voici une autre avec le genre Lewisia.

Je suis un peu déçu de ne pas pouvoir apporter davantage d’espèces, je n’ai pas eu le temps de toutes les transplanter à l’automne dernier.
Voici un échantillon de quelques plantes que j’apporterai.

De gauche à droite, Lewisia cotyledon NNS-05-432, L. stebbinsii, L. cotyledon NNS-05-433, L. rediviva var. rediviva et var. minor, L. columbiana var. rupicola.

Je commence avec une collection de Lewisia cotyledon dont les graines ont été collectées en Californie, sur Siskiyou Mountains, dans le Comté de Siskiyou. Elles sont notées var. cotyledon car je possède les autres variétés, et si on veut éviter les mélanges …..

Lewisia cotyledon var. cotyledon NNS-05-430 qui se développait à 1550 m d’altitude. Elle poussait dans des poches de sable granitique au milieu de rochers. Cette forme possède de grosses rosettes de feuilles spatulées (10 à 15 cm) et les pétales sont rose clair rayé d’une large bande rose foncé en leur milieu, se diffusant vers les marges sur plusieurs individus. J’en apporterai une dizaine de godets.

Lewisia cotyledon var. cotyledon NNS-05-432 qui poussait à l’altitude de 1930 m d’altitude. Dans cette collection, les fleurs ont des teintes jaunes, jaune orangé ou jaune rosâtre. Sur les lieux de collecte, exposition est et sol calcaire. J’apporterai 10 pots.

Lewisia cotyledon var. cotyledon NNS-05-433 qui poussait à 2180 m. d’altitude. Cette forme qui se trouvait à l’aplomb de la précédente lui ressemble mais possède un port plus compact. Même tarif ; 10 pots.

Ensuite, il y aura les 2 formes de Lewisia rediviva. Beaucoup moins tolérantes aux aléas climatiques de nos régions. C’est pour cela qu’il vaut mieux leur prévoir une petite protection. Ce sont de singulières espèces avec des feuilles charnues et cylindriques possédant des fleurs parmi les plus belles du genre.

Lewisia rediviva var. rediviva NNS-07-300 dont les graines ont été collectées dans Wenatchee Mountains dans le Comté de Kittitas, à 1950 m d’altitude. Cette espèce produit des fleurs d’un diamètre de 5 cm et plus dans des teintes roses très pâle, presque blanc, à rose clair. Elle poussait dans des grés ou des schistes. 8 à 10 pots seront disponibles.

Lewisia rediviva var. minor NNS- 06-322 qui a comme origine Bodie Hills dans le Comté de Mono en Californie, à 2850 m d’altitude. Elle poussait sur des pentes exposées à l’ouest sur des sols calcaires. Je reste sur la base d’une dizaine de pots comme apport. Je l’ai déjà présentée ici .

Il y aura aussi 1 pot de Lewisia columbiana var. columbiana NNS-07-283 dont les graines ont été collectées dans Wenatchee Mountains dans le Comté de Kittitas, à 2100 m d’altitude. C’est une espèce résistant bien à notre climat qui possède de nombreuses petites fleurs sur des tiges de 15 à 30 cm de hauteur.

Les espèces suivantes sont toujours issues de semis, mais les graines proviennent des associations de plantes alpines.

Lewisia nevadensis ayant comme origine des graines distribuées par la NARGS en 2005 sous le n° 2088. J’en apporterai 6 pots.

Lewisia stebbinsii ayant comme origine des graines distribuées par l’AGS en 2005 sous le n° 3479. Il y aura 6 pots.

Lewisia columbiana var. rupicola dont les graines ont été distribuées par la Saja en 2008 sous le n° 737. Il n’y aura qu’un seul pot de disponible

J’ai encore des Lewisia brachycalyx disponibles que j’ai repiquées début avril. Pas terrible. Possible que j’en apporte une paire.

les gens vont bondir sur tes plantes dès l'ouverture, tu vas voir

C’est un peu le but du jeu, j’apporte un max de plantes, principalement avec des noms qui commencent par les premières lettres de l’alphabet, ,et moi peinard, je butine dans les saxifrages.

Mais bon ! Je ne suis pas seul dans les apports (loin s’en faut) et j’espère que nous seront encore nombreux cette année. Il faut dire que j’ai senti comme un petit vent de défaitisme avant la programmation de cette foire.

Ma liste est loin d’être achevée. Dans les faits, je prépare les plantes, (avis de recherche, nettoyage, rempotages, étiquettes, vérification des papiers identifications, et mise à jour databases …..) avant de les présenter sur ce post. C’est pour cela que, pour le moment, je suis incapable d’écrire ma liste finale. Mais ça viendra.

Chi va piano va sano

Pas mal la stratégie de l'alphabet