Voici un
Pelargonium caucalifolium. Particularités ; fleurs à 4 pétales, une seule fleur par tige florale, qui sont quelque fois, …. heuuuu, …..
cagneuses !
En fait cette espèce doit être
P. caucalifolium ssp.
caucalifolium, l’espèce type découverte en 1794 au Sud et au Sud-Ouest de la province du Cap. Parce que, en 1912, une autre ssp. dénommée
convolvulifolium a été découverte. Les feuilles sont moins découpées et ont une teinte plus grisâtre.
Et j’ai un soucis avec ces plantes,
c’est que je crois que l’une d’elles est relativement grande,
et ce serait celle que je possède, ….
bien sûr. Si quelqu’un a une info là dessus ……. Il aura ma reconnaissance éternelle.
C’est une plante qui a un excellent caractère. Elle a subie il y a quelques temps, une attaque de pucerons.
La preuve !
Je ne pouvait manifestement pas présenter une plante infectée comme cela sur ce forum.
Question réputation pour P-P. Et comme je voulait à tout prix utiliser une méthode respectueuse de l’environnement,
je suis parti à la chasse aux coccinelles. J’en ai trouvées et je les ai disposées minutieusement sur les feuilles, sur les fleurs, et je suis rentré chez moi, fier de ce petit geste pour la planète.
Le lendemain matin, les pucerons étaient toujours là et les coccinelles s’étaient fait la valise. Je me suis dis que c’était peut être difficile de donner à manger à quelqu’un qui n’avait pas faim. Alors j’ai mis la potée à l’extérieur de la serre en pensant que des affamées passeraient bien par là. Mais dans la journée, des chats qui traînaient dans le coin m’ont renversé le pot et cassé plusieurs branches du pélargonium.
C’en était trop.
J’ai sorti une bombe qui détruit tous les insectes et qui protège les plantes de toutes les maladies connues et à venir et j’ai pulvérisé le poison sur les prédateurs.
L’effet a été immédiat,
…. les fleurs ont toutes fanées, mais il n’y avait n’avait plus de pucerons.
J’avais fait mon deuil d’une nouvelle floraison, mais non, c’est sûrement un cabotin, ce pélargo voulait sans doute sa photo dans Plante Passion.
Et puis hier soir, en cherchant encore la grandeur de ces
P. caucalifolium, je suis tombé sur un bouquin écrit au 19e siècle qui donnait, entre autre chose, la recette pour détruire efficacement les pucerons sur les pélargoniums. On parle souvent du savoir faire de nos ancêtres …..
Voici ce qu’écrivait J. de Jonghe en 1844.
«
Lorsque, par la chaleur naturelle du printemps, la sève commence à circuler et à produire des pousses d’une tendre verdure, on voit aussitôt apparaître une masse compacte de pucerons qui embrassent, comme une larve verdâtre, les extrémités de cette récente végétation. Les feuilles de ces tiges sont également couvertes, plus encore dans les parties inférieures que dans les parties supérieures.
Ces insectes absorbent toute la sève qui vivifie cette jeune végétation ; ils l’empêchent ainsi de se développer, comme elle le ferait sans la présence de cette vermine. Ces jeunes pousses et ces feuilles vertes, qui annonçaient d’abord comme devant prendre un grand développement, s’arrêtent tout à coup et se présentent bientôt sous un aspect sordide et rabougri. Il est clair qu’alors il est plus que temps de travailler à la destruction de ces insectes. A cet effet, on laisse sécher la terre des pots, parce que si elle était humide ou seulement moite, les pucerons en tombant des feuilles et des branches sur cette terre, reviendraient facilement à la vie.
Vers le soir, on ferme les portes et les fenêtres de la serre, et l’on fait apporter un réchaud : on le place devant l’échafaudage ordinairement situé au milieu de la serre ; on y allume du charbon de bois et l’on place dessus une certaine quantité de tabac de la qualité la plus forte et la plus commune. On laisse ce tabac fumer jusqu’à extinction. La serre se remplit promptement de fumée, et en cet état, on la laisse fermée jusqu’au lendemain. On y trouve alors la terre des pots couverte de ces insectes ; aussitôt on s’empresse d’ouvrir les portes et les châssis pour laisser pénétrer l’air, dont les plantes ont été privées si longtemps. On se met à arroser celles-ci à l’instant même, avant que le soleil luise sur la serre. Des pucerons de la plus grande espèce résistent quelque fois à la fumée, mais toute la jeune progéniture se trouve littéralement détruite. »
L’auteur explique ensuite avec de nombreux détails qu’il faut souvent «
renouveler la fumigation de tabac » 3 à 4 fois.
Sur ma serre, il y a un panneau « non fumeur ».
Quelqu’un veut il essayer cette méthode,
….. toute écologique