- Biodiversité a écrit:
- et tu as gardé ce billet ?
Hélas non. Pas d’ordinateur à l’époque, un déménagement, et un sens inné du rangement font que je aucune chances de remettre la main dessus.
Mais ce n’est pas grave, ça aurait pu ressembler à çà.
A une certaine époque je me gavais de fromage blanc,
j’en vantais ses qualités dans ma famille pour que tout le monde en mange. Quel rapport avec les semis
hé bien les pots ! Quelques trous pour le drainage et voilà de merveilleux récipients pour un semis. Assez profond pour que les premières plantules développent leurs racines en attendant d’autres germinations.
Toujours à la recherches de récipients pour y mettre mes semis ,j’ai découvert
entre les conserves et les gâteaux secs des barquettes alimentaires en aluminium.
Impeccable, 1 litre et plus, la surface utile plus importante, et toujours cette bonne profondeur. L’honnêteté m’oblige à dire qu’il faut réserver ces derniers récipients à des semis dont la germination est rapide. Heuuuu,
….en fonction de l’acidité du substrat, l’aluminium se dégrade. Et alors
et bien …..il ne reste plus qu’un tas de terre sans contenant, …..
et c’est pas drôle.
Pingre, tout le monde se dit que suis comme Picsous
. Mais, imaginez de semer 300 ou 400 espèces une année, puis autant l’année qui suit,
compte tenu de la probabilité d’une germination sur plusieurs années,
calculez le nombre de pots qu’il faut pour continuer.
Et puis il y a le réfrigérateur.
Pour conserver les graines, c’est génial. Pour quelques sachets, ça va, mais plusieurs centaines, …il faut négocier l’emplacement
. Ce que j’ai fait sans négociations, c’est d’y mettre des semis.
J’ai pris des feuilles de papier absorbant, découpé des filtres à café, mis les graines dedans, j’ai fais des empilages que j’ai mis dans une assiette, j’ai scellé l’assiette avec du film étirable. Et hop ! dans le frigo
. C’est tentant de pouvoir faire des vernalisations alors que la température extérieure ne le permet pas. Mon épouse
qui se méfie de mes expériences
, a regardé de plus près ce qu’il y avait dans l’assiette
. Oh, elle n’a pas vu grand chose, sauf une étiquette où j’avais commis la bêtise d’écrire « traitement acide GA3 ».
Ca a été tendu 1 jour ou 2, à la maison. Finalement on a acheté un nouveau réfrigérateur.
Comme ça, à moi les plaisirs de la vernalisation artificielle, sur papiers, en boites avec de la tourbe, et même les semis avec substrat.
Je l’ai déjà écrit, je stérilise mes substrats. J’ai commencé a utiliser l’auto cuiseur et quelques bocaux. Là non plus je n’ai pas été compris
. Alors je me suis rabattu sur le four. J’ai découpé une bassine en acier galvanisé, dont la aussi, je ne sais plus à quoi elle servait, je la remplie du mélange terreux, thermostat réglé à 100°, et c’est parti.
Vous avez déjà demandé dans une jardinerie un terreau qui ne dégage pas d’odeurs à la cuisson ?
C’est vrai que j’utilise beaucoup de pots. Pour semer, pour repiquer. Et il ne faut jamais les réutiliser sans les nettoyer. Normal. C’est dingue l’efficacité des laves vaisselles
. J’ai fait 1 essai et je peux le confirmer. Bon, maintenant je n’ai plus le droit.
Restons dans les pots. Pour repiquer les plantules, et notamment les acantholimon, il faut des pots assez profonds pour que les racines ne soient pas trop confinées. Alors
quand j’ai trouvé ces gobelets jetables de 25 ou de 33 cl. ….Quelques coups de poinçon au fond, il n’y a plus qu’à repiquer. Mais il faut des étiquettes pour tous ces pots. Pour cela aussi on peut trouver dans certaines cuisines un matériau génial. Ce sont les lamelles en plastique des stores accrochés aux fenêtres, et qui servent d’ombrage. Quelques coups de ciseaux….
Ca y est, vous avez la signature des plantes que j’apporte aux foires.
Gobelets blancs et étiquettes légèrement bombées écrites au crayon. Ca dure des années !
Bon, il y a encore les passoires déjà évoquées, les cuillères, les couteaux, les doseurs, le papier alu, la balance, les sachets de congélation, le vinaigre, la javel, les fourchettes. Belle invention que la fourchette.
Pas pour manger. Essayez de démêler l’écheveau des racines d’un semis vieux d’1 an ou 2.
La fourchette avec ses longues dents, rien de tel. Désherber un semis ? les dents de la fourchette entre l’adventice, et hop….
Depuis quelques temps, il y a une idée qui me trotte dans la tête.
Et peut être que quelqu’un à une idée là dessus. Certaines semences ont besoin d’être soumises à l’action du feu
pour inhiber leurs retardateurs de germination.
Si je mets les graines à cuire à feu doux dans une poêle quelques minutes….ou alors au micro ondes.
Je sais qu’il y a pas mal de lectrices, …….désolé.
Sincèrement, Ophrys, tu crois que j'aurais pu renouveler mon abonnement après çà?