D'autres miniatures ....

Voici 2 des Erigeron que j’apporterai à la foire d’Orléans.

Erigeron tener NNS-06-217. Il a comme origine Egan Range dans le comté de White Pine, ça se trouve dans le Nevada et les plantes, exposées à l’ouest, se situaient sur des sols calcaires à plus de 3400m. d’altitude. Les plantes présentées ici sont plus hautes que celles qui se trouvaient dans le Nevada. Les tiges florales ne devraient dépasser les 8cm. J’imagine que le manque d’ensoleillement en Lorraine depuis le début de cette année y est pour beaucoup.



Erigeron frigidus (pas sûr à 100%) natif du sud de l’Espagne. Il a très bien résisté à cet hiver assez froid, mais il était à l’abri des pluies hivernales. Encore un qui ne devait pas dépasser les 10 cm de hauteur.

Les Etats-Unis et plus particulièrement les Montagnes Rocheuses et ses contreforts recèlent de véritables trésors, pas toujours faciles de culture, mais ô combien désirables.

Dans le genre Eriogonum voici deux petits bijoux.

Eriogonum ovalifolium var. nevadense (Alplains-6901051) collecté prés de Churchill dans le Nevada à l’altitude de 1830m. En vieillissant, la fleur prendra une teinte rose rouillé. (dixit les américains)



Eriogonum gracilipes NNS-05-290. Cette espèce a comme origine la Californie, plus précisément le Comté de Mono à 3600m d’altitude. Ça se trouve dans White Mtns. Il forme des tapis de 5 à 10cm de haut, d’ environ 20 cm de diamètre au maximum, et il préfère les sols secs et granitiques.



Comment ne pas montrer un Penstemon dans cette petite série. Voici ce qui devrait être Penstemon procerus var. brachyanthus. J’ai perdu sa trace, mais ce Penstemon ne pousse qu’au nord de la Californie et dans l’Oregon, à des altitudes comprises entre 1200 et 2400m. On en trouve plusieurs formes dont la hauteur variera entre 10 et 40cm. Celui-ci en fait une vingtaine.


J’vous dis pas le drainage qu’il faut à ces trois là …… même en été, faut pas exagérer avec l’arrosoir.

Voici Dodecatheon clevelandii ssp. insulare NNS-03-235. Les graines avaient également comme origine la Californie. Cette espèce prospérait sur des pentes herbeuses et humides, à moins de 500m d’altitude, dans le Comté de San Luis Obispo à La Panza Range. C’est une forme bien plus petite que l’espèce type puisque ses hampes florales seront comprises entre 10 et 15cm. Elle portera entre 6 et 9 fleurs dans son bel âge.



Je vous propose de revenir un peu plus tard avec de nouvelles espèces des States. Et ce sera l’occasion de vous présenter mes chéries.

eh bien, on est décalqué sur ce coup-là : toutes plus belles les unes que les autres, et le Dodecatheon, ouah

Moi, c'est plutôt "décalée" que je me sens : je me suis offert Dodecatheon jeffreyi ce printemps...parce qu'il est plus grand que l'espèce-type!
Superbes photos, Acantho!
Tes Eriogonum me font beaucoup penser aux Succisella! Elles ne sont pourtant pas de la même famille....
Zeph

Il n’est pas mal dans son genre, le jeffreyi, ou the Sierra shooting star.
Je trouve que ses fleurs ressemblent un peu à celles de Dodecatheon clevelandii ssp. insulare. Juste un peu plus foncé, … et un peu plus grandes.

J’ai trouvé dans le catalogue de graines NNS une forme de ce D. jeffreyi native de Californie. Plus de 24 fleurs par tige, hauteur ; 75 cm et des feuilles de 45 cm de long. Ce doit être impressionnant.

D’après mes bases de données, je devrais l’avoir …… mais où ? Je vais faire une enquête.
En attendant, l’est pas mal, le petiot. C’est un de tes semis ?

Et il y en avait à Orléans ! Avec beaucoup, beaucoup d’autres.

Bonjour je suis nouveau sur le forum aors je savais pas trop ou poster mais j'avais quelques questions !
- je possède des sempervivum: peuvent-ils résister au climat breton plutot humide ?
-j'ai planté quelques saxifrages dans une rocaille depuis 3 ans: elles se ont bien dévellopées mais je n'ai pas eu de fleurs pour l'instant.
Pourquoi ? TRop jeunes, trop humide, pas de froid assez sévere en hiver ?

Ce sont des question de débutants mais il faut bien commencer !

C’est un de tes semis ?

non point

acheté à une foire aux plantes en Allemagne il y a 2 ans.
(avant de passer à Nancy)

l'année dernière il avait très peu fleuri.

breton a écrit:

Bonjour je suis nouveau sur le forum aors je savais pas trop ou poster mais j'avais quelques questions !
- je possède des sempervivum: peuvent-ils résister au climat breton plutot humide ? OUI si ton substrat est très drainé
-j'ai planté quelques saxifrages dans une rocaille depuis 3 ans: elles se ont bien dévellopées mais je n'ai pas eu de fleurs pour l'instant.
Pourquoi ? TRop jeunes, trop humide, pas de froid assez sévere en hiver ? Peut être trop humide, je laisse Lucius te répondre sur ce sujet, je n'ai pas e problème de floraison pourtant je ne suis pas très loin de chez toi. Au fait, quelles saxi?

Ce sont des question de débutants mais il faut bien commencer !

Hé oui, il faut commencer un jour.

Si tes saxis n'ont pas fleuri, il peut y avoir plusieurs raisons, d'abord elles sont peut-être encore un peu jeunes, mais un bon nombre fleurit même en boutures, alors !

Seconde hypothèse, elles sont installées en zone trop ombrée. Les saxifrages apprécient beaucoup la luminosité mais craignent fortement le plein soleil aux périodes les plus chaudes de la journée. A toi de voir si tu dois ou non les déplacer.

Il faut aussi te méfier d'un excès d'humidité hivernal. Là aussi, c'est à toi de réfléchir à un éventuel déplacement. A cette période, je préfère les couvrir et ne les arroser que deux à trois fois simplement pour leur garder un peu de fraicheur. Mais il faut que je prècise que ma collection est presque exclusivement en pots. En rocaille, elles supportent nettement mieux l'humidité.

Par ailleurs, dernier petit conseil, tu devrais essayer de les bouturer toutes pour garder un double sous la main car certaines saxifrages peuvent disparaître en moins de quinze jours et ce ne sont pas toujours les pieds-mères qui partent en premier.

Ceci dit ces superbes plantes valent largement la culture et j'espère que tu en retireras beaucoup de satisfaction à l'avenir.
Bonne chance

Merci beaucoup pour vos réponses

Mes saxifrages sont en effet en plein terre. La rocaille dispose d'environ de 2h à 3h de soleil le matin (hiver/été) puis le soleil l'après-midi à partir de 3h. Mais bon l'hiver les températures restant basses et le temps assez humide, la terre reste souvent humide (d'autant que j'habite pas loin de la mer!).

J'ai également des sempervivum. Cette année ils ont souffert pendant l'hiver mais avec le retour du printemps ils se développent à nouveau et font de nouvelles rosettes ! En revanche les sedums se plaisent à merveille ! Actuellement, j'en ai tout un tapis fleurie

Voilà et encore merci pour vos réponses

Je viens de voir les photos d'Acantho qui nous révèlent encore de vrais petits bijoux
Le Dodecatheon est magnifique et je rêve d'un tapis de cette plante chez moi, mais pas dans une forme trop naine...
Y a t'il une espèce plus résistante que les autres à la chaleur ??

Je ne crois pas que la chaleur soit un gros pb pour les Dodecatheon. Je conserve les miens en pot dans un tunnel horticole. Et sous le soleil, malgré les filets d’ombrage, ça cogne !

alors je vais essayer cet automne !!!

Quelques photos prises avant la foire aux plantules.

Oxalis ‘Patagonica’ La pépiniériste me l’a vendu pour Oxalis patagonica, et moi, bonne pomme, je l’ai cru …..


Pour des rocailles assez grandes, Ptilotrichum spinosum. Très facile à cultiver. Il en existe des formes blanches.


Veronica caucasica après une groooosse averse.


Gypsophila cerastoides.

Bonne pomme peut être mais la plante et la photo sont superbes !

Dis Acantho, je suppose que tu as vu la photo. Il s'agit sans doute d'Oxalis enneaphylla "Patagonia". Ce qui évidemment n'a rien à voir avec O. patgonica.

c'est une bulbeuse qui fait des bulbilles ?

Aaaaahh, Lucius, que deviendrais je sans toi.

Contrairement à toi, j’en suis encore un peu au stade de tirer sur tout ce qui bouge. Malgré ma réticence à cultiver les Oxalis et mes lacunes sur ce genre, celui ci ….. j’ai craqué ….

Pour en revenir à cet Oxalis enneaphylla ‘Patagonia’, pour vérifier son identité, j’ai commencé par consulter ton bouquin. Comme il n’y avait rien sous ‘Patagonica’, et pour cause, j’ai consulté d’autres ouvrages. Devant l’absence de tous repères, je suis allé sur le net et j’ai trouvé sur ma première requête O. ‘Patagonica’. J’étais content d’avoir résolu ce pb en 2 coups de cuillère à pot.

Il est quand même à noter que l’AGS a distribué des graines d’ Oxalis patagonica, mais plus troublant, cette espèce est (et a été) proposée à la vente par des pépinières anglaises et belges. Il va falloir bientôt se déplacer chez les pépiniéristes avec un ordinateur portable.

Eh bien, réflexion faite, je pense avoir eu ce fameux Oxalis patagonica en tous cas vendu sous ce nom. Il était très nain, de couleur blanche avec une forte tendance à drageonner, mais je l'ai perdu dès le premier hiver. Pourtant, vu sa provenance supposée il aurait du "tenir".

Comme on a pu constater avec Draba thybriphyrestrus ou encore Armeria tweedyi, il arrive régulièrement sur le marché des plantes qui n'ont pas la moindre existence reconnue. J'ose espérer qu'il ne s'agisse pas d'une volonté délibérée de la part du vendeur mais sans doute plutôt d'une mauvaise lecture d'étiquette ou d'une simple erreur au départ. Il m'est déja arrivé de noter sur une étiquette Armeria au lieu d'Aquilegia, tout simplement parce que j'avais sans doute la tête ailleurs.

Ah Alzheimer quand tu nous tiens !

Dans le même genre j’ai Dianthus whergii ……. distribué par la Nargs.



Ce n’est pas à toi que je vais expliquer toute la difficulté à identifier des lots de graines qui arrivent pour nos distributions. C’est vrai, comme tu l’as écrit, nous commettons des erreurs, mais bon ….. ce n’est pas notre métier, non plus.

Par contre, du côté des pépiniéristes, c’est beaucoup plus dur à avaler. Là, c’est leur métier !
J’ai acheté cette année, à Courson, un Eriogonum dont je ne voyais qu’une partie de son étiquette, Eriogonum wrightii var. sub………. Comme je connais un peu ce genre, j’ai de suite pensé à un Eriogonum wrightii var. subscaposum. Je ne me suis posé aucune question. Hyper content que j’étais ! Ce n’est pas si évident que cela que de trouver cette variété.

Lorsque je l’ai dépoté, sur l’étiquette, on pouvait lire ; Eriogonum wrightii var. submissilis. .... qui n'existe pas. Je ne regrette pas mon achat pour autant, à moins que …… ce ne soit pas un E. wrigthii …….

Eh bien tu vois ce Dianthus, je l'ai répertorié sous le nom de D. weyrichii. Il est totalement inconnu et je n'ai bien entendu aucune information sur cette plante hormis celles découvertes sans doute dans le listing de la pépinière qui le proposait.

Quant à cet Eriogonum wrightii var. submissilis, j'aurai plutôt pensé subsimilis, mais cela ne change rien, à ma connaissance, cette plante n'existe pas non plus.

Avec un peu de chance, tu pourrais trouver E. wrightii var. subscaposum très bientôt.

Madame Soleil

Ça fait un bout de temps que cette rubrique n’a pas été alimenté.

Et bien pour commencer voici une Inula rhizocephala avec ses nombreuses fleurs acaules.


Dianthus squarrosus et ses belles fleurs blanches.


Vous avez remarqué ? … juste à côté. Semé l’année dernière, voici sa première …. fleur. D’autres suivront, mais la première ….. ah oui, il s’agit de Geranium argenteum.

A noter que cette plante est protégée. Les graines qui circulent dans nos sociétés proviennent exclusivement de nos jardins.

Non ! Ce n’est pas un Acantholimon, c’est un œillet, Dianthus anatolicus qui a passé l’hiver dehors sans broncher. (il était quand même protégé des pluies).
Enfin ….anatolicus, ….. anatolicus …… je n’y mettrai pas ma main à couper. Va falloir que je regarde cela de plus près.


Une saponaire pour finir momentanément. Saponaria x olivana Une forme hybride qui n’a pas beaucoup fleurit cette année. Elle résulte du croisement de Saponaria caespitosa et de S. pumilio.