Ce sont d'humbles auxiliaires qui rendent des services inestimables.
Voici un extrait du dossier "Les vers de terre" de Philippe Ferret dans le magazine "Plantes et Jardins" de décembre 06 :
"... On compte environ 250 000 à 5 millions de ces vers par hectare. Plus particulièrement, on décèle la présence de trois types différents de lombrics. Il y a ceux qui travaillent à l'horizontale et en surface, puis ceux qui font de même en profondeur. Vous l'aurez compris, c'est le troisième type de lombrics, ceux qui travaillent la terre verticalement, qui s'avère le plus précieux.
Et pour cause! Ce sont eux qui ameublissent le sol en profondeur, creusent des galeries permettant à l'eau et à l'air de pénétrer en profondeur, transportent les matières organiques en profondeur et remontent les fertilisants lessivés à proximité des racines. En fait, ce "saprophage" se nourrit de matières organiques en décomposition qu'il digère en les mélangeant à de la terre et à sa salive. Ce faisant, il engloutit et rejette l'équivalent de son poid chaque jour. A la surface, il excrète des tortillons qui signent sa présence. Leur énergie insatiable profite bien au sol qui demeure meuble et aéré ce qui favorise la pénétration des racines et donc l'implantaton rapide des végétaux. Leus déjections sont étonnamment riches : la terre rejetée est ainsi 5 fois plus riche en azote, 7 fois plus en phosphates, 11 fois plus en potasse, 2 fois plus en calcaire et 3 fois plus en magnésie que le sol d'origine. Nous disposons ainsi d'une véritable usine à engrais sans nous en rendre compte... Ils sont capables de brasser jusqu'à 100 tonnes de terre à l'hectare durant la période située entre octobre et mars..."