Pas mal, ta gouttière, leiomerus.
- Leiomerus a écrit:
- Maintenant il fait froid à nouveau, ils avertissent qu'il y aura des températures cette semaine-ci de moins 10 degrés. Ça peut endommager les fleurs et les boutons.
Et bien ici, le mal est déjà fait. Cette nouvelle période de gel ne sera que le troisième ou quatrième épisode d’un hiver quelque peu … spécial. Si on ajoute qu’au niveau du manque d’ensoleillement, nous avons battus des records sur les 2 premiers mois de l’année, les saxis, mais pas qu’elles, souffrent énormément.
J’ai fait quelques photos ce week-end, et au niveau des fleurs, c’est pas terrible,
…… à moins de regarder les saxifrages d’assez loin.
C’est le cas avec cette petite
Saxifraga x rayei ‘Allendale Snow’. (Un croisement de
S. burseriana avec
S. wendelboi réalisé par Fairbairn et Gornall en 1994). Mi-février, les espoirs d’avoir une belle floraison étaient permis.
Surtout que des milliers de grues avaient choisi cette époque pour retourner dans leurs contrées, au nord de l’Europe. Si çà, c’est pas un signe…
Après quelques journées ensoleillées début mars, les premières fleurs de cette saxi se sont montrées…
et de plus près…
… les fleurs sont malingres, toutes rabougries.
Et pourtant, cette année, je trouve qu’il y a pas mal de boutons floraux sur les coussinets. De belles promesses de fleurs en perspective……. du moins, je le croyais il y a de cela quelques semaines.
Allez ! Je propose de faire un tout petit retour en arrière dans le temps, voici une série de photos qui a été prise le 13 janvier dernier.
Des promesses de fleurs comme pour cette
Saxifraga x salmonica ‘Mrs Helen Terry’.
Les
Saxifraga x salmonica sont le résultat de croisements des très connues
S. burseriana et
S. marginata. Des plantes faciles à cultiver que l’on peut mettre en rocaille. Il en existe une douzaine de cultivars, tous à fleurs blanches, … bien entendu.
On reste chez les
S. x salmonica avec
‘Maria Luisa’. Une saxifrage qui a déjà fait l’objet d’une présentation en 2011 et que j’avais totalement enfouie dans les profondeurs de ma mémoire.
Du coup, mais avec une nouvelle présentation, la revoici.
Il s’agit là de l’un des tout derniers hybrides créés par J. Kellerer. Il l’a nommé ainsi en l’honneur de Marie-Louise de Bourbon-Parme, première épouse de Ferdinand Ier, qui sera plus tard tsar de Bulgarie.
La précocité de cette saxifrage est son principal handicap. Il arrive qu’elle ouvre ses fleurs au milieu de décembre. Du coup, c’est mieux de lui donner une petite protection.
Il parait qu’après une belle période de froid, ses pétales peuvent rosir. Je ne l’ai pas constaté, mais, par contre, lorsqu’il gèle assez fort, cette saxi plaque au sol ses grandes fleurs comme si elle voulait protéger ses étamines et son pistil des morsures du froid. On devine cette prédisposition avec cette photo :
S’il me semble qu’elle est plus courte sur pattes que les années précédentes, elle ne dépassera jamais les 6 ou 7 cm de hauteur. Elle ne peut pas faire plus
… et c’est tant mieux !
Du coté des promesses de fleurs, il y avait aussi
Saxifraga x boydii ‘Nottingham Gold’.
Il s’agit d’un très vieux (et très robuste) cultivar qui a été rattaché aux
Saxifraga x boydii de par sa ressemblance morphologique. C’était …… il y a bien longtemps. En fait, il s’agissait d’une petite saxifrage née de parents inconnus qui vivait sa vie dans une rocaille à Nottingham. M. Piggin, l’heureux propriétaire, nommait cette saxi “Gould No. 10”.
Il existe une palanquée de
Saxifraga x boydii pour le plus grand bonheur des collectionneurs.
Leurs teintes varient du jaune pâle au blanc, normal puisqu’il s’agit de croisements entre
S. aretioides la jaune et
S. burseriana la blanche.
Emporté que j’étais par une frénésie toute photographique avec mes saxifrages, j’ai de nouveau tiré le portrait d’une
Saxifraga x megaseaeflora ‘Letna’. Ben oui
…… parait que c’est normal et que ça ne va pas s’arranger avec l'âge.
Bref ! Cela permettra au moins de constater qu’elle s’est bien remise d’une période 2011/2012 un poil compliquée.
Et puis …. finalement, je me demande s’il s’agit là de la bonne forme. J’aurai tendance à la croire puisque je me suis procuré cette plante chez Ger van den Beuken, premier pépiniériste à vendre cette saxifrage à partir de 1996, saxi qu’il avait obtenue de F. Holenka, célèbre obtenteur tchèque. Mais à bien l’observer, je trouve ma plante un peu trop courtaude…… P’t’être qu’elle n’aime pas cet hiver.
Ah oui ! J’allais oublier. Les grues
…… heuuu,… les oiseaux, bennnn… elles ont repris leur vol migratoire vers le nord-est la semaine dernière.