Dans la série des plantes présentes à la FAP en voici une dont les plantules ne payaient pas de mine avec leurs airs de jeunes choux. La ressemblance n’est pas si fortuite car il s’agit bien d’une brassicacée mais elle s’arrête là.
Loin des miniatures habituelles il s’agit d’une grande vivace d’une trentaine de cm en feuille pouvant dépasser le mètre en fleur que ces origines plutôt semi désertique condamnerait à la rocaille et au jardin sec (mais vu le nombre de plantules dont je dispose encore certains subiront la pleine terre).
Les fleurs qui oscillent entre citron et or sont rassemblées en long panicule dense surplombant une masse de feuillage glauque. Individuellement celles-ci ne ressemblent pas non plus à celle de nos choux. Les sépales allongés et réfléchis sont de la même couleur que les pétales qui eux, quasi filiformes, restent plaqués le long de longues étamines donnant à la fleur sont aspect particulier et à l’inflorescence un coté vaporeux.
La plante pousse vite et une floraison dans l’année est possible (il suffit de voir les photos ci-dessous) je n’ai en revanche pas de données concernant son hivernage.
Côté ravageur, il est à noter qu’elle semble être du goût du piéride de la rave et j’ai déjà dû éjecter quelques chenilles sur les jeunes plans.