Dryas, silènes acaules : nature du sol

J'ai quelques plantes de montagne : saxifrages, anémones pulsatiles, campanules mais aussi des silènes acaules, des dryas octopétales et quelques gentianes printanières.  
Quelle sorte de sol leur faut-il ? Les plantes en coussinet doivent-elles être uniquement placées sur du gravier ou des cailloux avec un minimum de terre ? Dans ce cas les miennes n'ont pas assez de gravier et trop de terre et je commence à comprendre pourquoi certaines dépérissent ( les vers de terre chamboulent tout l'hiver en transperçant certaines plantes de part en part et l'humidité doit être néfaste aussi ). Mes premiers silènes sont morts quand j'ai commencé mes jardins alpins car je les mettais en pleine terre... ils étaient pourtant superbes mais en novembre, ils ont disparu.
Savez-vous si on peut bouturer ou multiplier ces plantes par division ?
Vos conseils seront les bienvenus. Si vous avez des jardins alpins, n'hésitez pas à me donner des astuces pour améliorer les choses. Dites moi ce qui marche pour vous et comment vous vous y prenez.
J'habite en région parisienne et j'ai constitué des monticules avec terreau, terre, gravier, roches diverses, bref des mini alpages...
MERCI !!!!!

Je ne pense pas trop m'avancer en disant qu'il y a presque autant de réponse que de jardinier, ou plutôt de climat.
Par exemple pour cultiver certaine plante de rocaille dans mon jardin du pas de calais (terre argileuse, climat frais et très humide en hiver) je suis obligé d'utiliser des substrats ultra drainant du style 20 cm de gravats, 3 cm de terre et 1 cm de gravier pour protéger le collet des plantes qui est une des parties les plus sensible ou encore de les planter à la verticale car mon problème majeur est l'excès d'eau. Et même avec cela je ne réussi pas certaines plantes sensibles.
D'autre auront par contre des difficulté avec des plantes demandant plus d'humidité ou de fraîcheur.

Je ne connais pas bien le climat de la région parisienne mais tes problèmes semblent être du à un excès d'humidité, je te conseillerais donc d'enlever le terreau de ton mélange et d'augmenter la couche de gravier en surface pour en quelque sorte isoler la plante du sol et si ce n'est pas suffisant de réduire la proportion de terre (mais alors gare à l’installation des jeunes plantes en cas de sécheresse) ou de planter à la verticale (pas toujours facile à mettre en place). Après nous connaissons tous des échecs et il faut parfois plusieurs année avant de trouver le substrat le plus adapté à la fois à ses plantes et à son climat.

Exemple de plantation à la verticale


Ou de talus ultra drainé (la couche de terre ne fais que qques cm et sera recouverte de gravier au fur et à mesure de l'avancée des plantation)

ce sont les petites nouvelles de la fap, que tu as installées là, Max62 ?

En effet, mais il y a aussi les tulipes et colchiques de Vincent et quelques plantes issu de mes semis.

Concernant Silene acaulis, j'ai essayé plusieurs fois de la bouturer à partir de petits éclats de coussins prélevés en nature. Cela a toujours échoué. Par contre, j'ai réussi un semis voila deux ans. "Réussi un semis" le mot est grand : j'ai une graine (sur 4 semées) qui a poussé et le plant, laissé en godet, s'est bien développé. L'automne dernier, je l'ai rempoté et en ai profité pour prélever des boutures/éclats. Cette fois, le coussin étant plus jeune, moins serré et ayant pu mieux prélever en rempotant, mes boutures ont repris et j'en ai 3 ou 4 en plus de mon pied mère.
Pour ce qui est de la culture, mon semis a passé l'année à l'ombre (petit soleil le matin seulement) mais il a passé cet été au soleil, arrosé régulièrement (arrosage automatique par aspersion), l'espèce ne me parait donc pas exigeante même en plaine et même avec des températures atteignant 40° à l'ombre. Le substrat est assez drainant (~1/2 gravette + sable, ~1/2 terreau) et j'ai surfacé avec au moins 2 cm de gros graviers pour simuler le milieu rupicole. la plante a l'air de se plaire et j'espère avoir ses premières fleurs l'année prochaine.
Je n'ai pas encore testé en pleine terre. Le seul endroit qui ressemble à une rocaille est bien trop sec et ensoleillé. En attendant d'avoir un endroit qui puisse lui convenir, je la garde en pot.

la nature du sol est bien sur très importante , comme presque toutes les plantes
de montagnes un bon drainage est primordial mais il faut , et c'est là toute la 
difficulté , que le sol garde une certaine fraîcheur . Si la floraison de silene acaulis
est si belle en montagne , hélas , en plaine il ne faut pas espérer une même floraison
Un ami m' a offert un cultivar de ce silene qui accepte de fleurir abondement et
en ce moment il continue à m'offrir quelques fleurs . Je vais tenter sa multiplication
en vue de la FAP de l'an prochain .

Est-ce que de coller la plante à une roche qui s'enfonce dans le sol lui offre plus de fraicheur ? je me suis dit qu'une roche se réchaufferait moins vite que de le substrat de culture, terre ou du gravier..

en plus de son effet esthétique la pierre diminue  l'évaporation sous elle et
maintient donc une certaine fraîcheur . Que la roche se réchauffe moins
vite que le sol , cela doit beaucoup dépendre de sa couleur , la couleur
blanche réfléchissant plus la chaleur que la noire .