Bon ! Bennnnn…… j’vais devenir chèvre à compter les folioles.
A noter qu’il existe aussi une
Alchemilla saxatilis (pas toujours acceptée), très ressemblante à
A. alpina, qui a des feuilles bien divisées jusque leur base avec seulement (et uniquement) 5 folioles.
Concernant ta plante, Papavert, et à première vue, je pencherai aussi pour cette
Alchemilla alpina. 5 à 7 folioles
….. d’autant que dans certaines descriptions, on indique des folioles plus ou moins soudées à la base
…… mais est ce si simple ?
Comme déjà signalé, elle ne pousse pas que sur substrat acide. On la trouve sur des calcaires siliceux ou des calcaires décalcifiés, ou encore sur des roches calcaires surmontés d’une bonne couche d’humus. Mais le calcaire pur la rebute franchement. Hors, tu as écrit que tu la cultives dans un substrat calcaire …… et elle a l’air de bien se porter …. ça met le doute.
Un dernier petit mot pour dire que ces espèces sont relativement difficiles à différencier entr’elles et que les taxonomistes de la planète ne nous aident pas beaucoup. Ça donne une taxonomie un peu
….. confuse.
Et puis, comme leurs aires de répartition sont assez étendues et vu que la barrière du Ph n’est pas suffisamment sélective, et bien …. ces alchémilles cohabitent. Je ne sais pas si les abeilles sont bien éduquées dans les Alpes, mais mon p’tit doigt me dit qu’elles butinent à qui mieux mieux. Se fichant royalement des risques d’hybridation. Ça devrait donner des milliers de formes intermédiaires.
Kew et Missouri Botanical Garden, qui se sont lancé dans la simplification du genre, ont même jeté l’éponge au sujet des
A. saxatilis, alpina et autre
A. conjuncta. Unresolved! ..... comme ils disent là-bas.