Centaurea montana

Il forme une touffe lache, étalée et drageonnante et fleurit de mai à juillet.
Curieusement, alors que les Centaurées se plaisent en sol sec et au soleil, lui n'aime pas trop, et se ressème à mi-ombre. En plein soleil, il se couvre d'oïdium en été.

J'en ai à l'état naturel dans ma "prairie", je trouve que c'est vraiment une plante indispensable au jardin sauvage. Quand on se penche un instant sur les fleurs, comment ne pas être étonné de leur côté éthéré ?

D'abord, un bouton de fleur un tantinet aguicheur, vétu de bas résille et ensuite, un air éthéré...
Dans un massif que je referai à l'automne, je vais les marier avec des marguerites de printemps. Ca fera très "jardin de curé"!

Ta description de leur fleur est très exacte

Toujours fidèles au rendez-vous, mes bleuets!
Je m'aperçois en relisant le post que l'an dernier, j'ai omis de parler de leur origine :
Dans les années 30, une amie de ma grand-mère lui a donné trois pieds qu'elle avait prélevés dans son jardin de montagne, au dessus de Gap, où ils poussaient naturellement. Ce sont de vrais Centaurea montana, qui se sont remarquablement bien adaptés à notre jardin de plaine.

J'en avais aussi ramené de montagne. Elle se plait tellement en plaine que j'en suis complètement envahi, et que je dois souvent en arracher car elles ne font pas bon ménage avec les petites alpines. Mais c'est éffectivement une plante magnifique.

Ils ont la bonne idée de se semer dans les massifs à mi-ombre, au pied des arbres, là où peu de plantes acceptent de pousser. Bizarrement, la fétuque fait de même, et je les laisse.

Il est 22h 35, la pluie revient, quel bonheur, les centaurées vont pouvoir s'installer.