Bonjour Mylène.
Pour ce qui me concerne, je soigne nos rosiers de la même façon, qu’ils soient nains, buissons, arbustes, grimpants, montants ou non remontants. Et je trouve que les soins à leur apporter sont peu contraignants : tailler en aérant(c’est, je le pense, le plus important), faire des apports d’engrais, liquide ou granulés et évidemment arroser convenablement mais sans trop.
Pour la taille et dans le Midi, je les taille toujours vers fin Décembre et à deux ou trois yeux, en fonction de la position de ceux-ci puisque le plus haut doit toujours être extérieur et en ayant soin d’utiliser une lame aseptisée(à l’alcool à brûler par exemple) tout en sectionnant la tige pente à contresens du dernier œil. En fonction de la grosseur du rosier, j’aère en laissant de cinq à sept branches.(Je pratique aussi une taille d’été, début Juillet, moins sévère à cinq ou six yeux)
Dès que les bourgeons nouveaux commencent à apparaître, c’est-à-dire à fin Janvier ou début février, je leur apporte un engrais en granulés type orga 3.(Une fois chaque trois ans, une grosse poignée de sulfate de potassium à chaque pied) Et en pleine végétation, je les pulvérise de l’engrais foliaire SF94, une fois par mois. Si de l’oïdium apparaît sur un rosier, je mouille son feuillage et le saupoudre d’un peu de souffre, mais au cas par cas et jamais en prévention. Il faut dire que l’oïdium n’est pas fréquent dans notre jardin.
Quant à la présence de poux que je ne constate que très rarement, je pulvérise sur les pointes atteintes du vinaigre d’alcool ou du purin d’orties, dosé à 10%.(Le marc de café administré au pied du rosier est aussi très bon, mais en prévention)
Pour l’arrosage, je ne m’en occupe pas puisque un réseau de tuyaux avec « goutteurs » est perpétuellement ouvert et arrose systématiquement mais parcimonieusement dès que j’enclenche la pompe du puits(au moins deux fois par jour pendant une heure)
Enfin, je veille à retirer les fleurs fanées pour éviter le développement du fruit qui affaiblit le rosier et ne me sert à rien.
Je dois dire que cette façon de procéder est la mienne dans un jardin du Midi et n'est pas forcément la bonne ailleurs, bien quelle donne de très bons résultats chez nous.