boutures de racines

Cet après-midi, j'ai entrepris le nettoyage de la tablette des pelargonium botaniques et odorants. Armée d'une bonne paire de ciseaux, je coupe les racines sous les pots (la majorité son enracinés dans le substrat de la tablette) et que vois-je sous certains ? des repercements à partir des racines ancrées. Les plus prolifiques sont les grandes espèces comme papillonaceum, betulinum, cordifolium. Chose plus étonnante encore, les plantes changeant régulièrement de place, je retrouve des repercements d'autes espèces coupées et déplacées l'an dernier. Et dire qu'on se tracasse parfois pour les bouturer dans les règles de l'art

Très intéressante ton observation. Je ne connaissais pas du tout cette possibilité pour les racines de pélargoniums.

Le bouturage des racines est recommandé pour multiplier les érodiums et j’ai lu quelque part que l’on pouvait bouturer les géraniums de la même façon. (Nos expertes es Geranium en savent peut être davantage).

Finalement, c’est peut être une caractéristique des Geraniaceae.

Lorsque j’entreprendrais le même ménage que toi, et je serais vigilant.

Mais j’ai une question qui me trotte dans la tête. Couper les racines à ras du pot. Chez moi, je fais mourir des plantes pour moins que cela. Tu fais ça pour tous les pélargos, ou seulement pour ceux qui dorment.
Et puis, les plantes traumatisées, elles refleurissent normalement l’année suivante ? Elles ne t’en veulent pas ?

j’ai une question qui me trotte dans la tête. Couper les racines à ras du pot. Chez moi, je fais mourir des plantes pour moins que cela. Tu fais ça pour tous les pélargos, ou seulement pour ceux qui dorment.
Et puis, les plantes traumatisées, elles refleurissent normalement l’année suivante ? Elles ne t’en veulent pas ?

Je fais çà pour tous, sans aucune distinction, ni appréhension et aucune n'a l'air d'en souffrir. Ces plantes sont vraiment étonnantes et ont une capacité de résistance (à la douleur ) très grande. Elles subissent ce traitement 2 à 3 fois sur l'année, avec en plus une taille de rajeunissement et je n'ai jamais essuyé aucune perte. Peut-être est-ce la chance, ou alors, j'ai la main trèèèèèèès verte

L’année dernière, pour poster des photos sur le forum, j’ai déplacé une dizaine de Pelargonium caespitosum. Peu accessibles pour faire des gros plans, ils étaient dans des pots de 10. C’était vers la mi-Mai.
Lorsque les racines qui avaient squatté le lit douillet et tourbeux de la tablette se sont retrouvées à l’air, le feuillage s’est mis à dépérir à la vitesse grand V. J’étais affolé ! J’en ai mis un vite fait dans une vasque (celui de la photo) et il a fallu que je ruse pour le montrer en pleine santé. (il avait décidé de vivre couché) Quand aux autres, je les ai remis sur un lit de tourbe humide avec le plus grand soin. (et des tuteurs)
Sur les 10 plantes que j’avais à cette époque, seules 4 ont survécues. Et encore, 1 plante me fait toujours la tête.

Je me pose quelques fois la question, pourquoi je m’intéresse tant aux plantes alors que j’ai si peu la main verte. Je n’ai pas la réponse à part le fait que je suis têtu.

On pourrait croire que j’en tire les leçons ? Pas tout à fait, si depuis je laisse tranquille les P. caespitosum, j’ai tenté une expérience avec des semis de P. quinquelobatum, un vrai massacre ! Mais j’y reviendrai lorsque je les présenterai, s’ils veulent fleurir.

De toutes façons, il va falloir que je fasse le ménage dans la serre. Je stresse rien qu’à y penser.

Voici quelques photos de certains 'drageonnements'

Et une des plantes après manipulation

Le truc, c'est de leurs parler gentiment et de les prévenir de ce que tu vas leurs faire. Non, non, sans rire

En parlant de P. quinquelobtum, c'est un de ceux dont je retrouve des semis un peu partout, càd dans les pots d'autres plantes ou dans la tablette de la serre. J'en ai encore repiqué un hier. Ayant reçu pas mal de trucs spéciaux à semer, je vais me renseigner pour connaître le mélange exact de ces tablettes, pour les semis de pelargo, çà marche à merveille et sans devoir prendre aucune précaution. Le P. alchemilloides, par exemple, je ne suis jamais parvenue à obtenir la moindre levée en le semant moi-même, par contre, spontanément, j'en retrouve un peu partout. Je te donnerai la composition magique

Alors comme ça, tu parles aux plantes.

Remarque, Sylvaine aussi, puis qu’elle m’a donné ce même conseil, il y a quelque temps. Parler aux plantes ……y en d’autres qui font la causette avec des végétaux ?

Pour les semis spontanés, c’est dingue ce que ça m’énerve. Je me donne un mal de tous les diables à semer dans les règles de l’Art, et ça germe mieux là où je n’ai pas semé. Heureusement que ce n’est pas toujours le cas. Chez moi, les champions sont les P. iocastrum. Alors, pour être moins frustré, je récupère un maximum de graines avant qu’elles ne se détachent.

Dans ma tablette, il n’y a qu’une fine couche de tourbe, je suis curieux de savoir ce qui compose celle où tu mets tes plantes.

Je reviens sur les P. quinquelobatum, j’ai semé des graines que j’avais récupérées avant qu’elles n’aillent sur la tablette. Bonne germination, mais pour le moment, à voir les feuilles, ça sent l’hybridation. C’est le problème avec nos collections, y a des pélargos qui adorent les rencontres hasardeuses.

Faudrait que je fasse un briefing tous les matins.