rencontre avec un brocard

Nous étions partis piqueniquer sur les monts du Somail, au dessus de Saint-Pons, à quelques 800m d'altitude, à l'endroit habituel que nous préférions, près d'une source naturelle. C'était le 17 juillet 2004, on n'oublie plus une date quand il arrive quelque chose d'exceptionnel.
Nous descendions en voiture et lentement vu son état, le chemin qui conduit à la source en question, en pleine forêt domaniale lorsque, la dernière clairière s'ouvrant, nous avons aperçu un animal sur le bord droit. Tout d'abord, j'ai cru que c'était un chien puis je me suis rendu compte qu'il s'agissait d'un brocard qui mangeait des mures de roncier. Il n'avait pas entendu la voiture, nous étions contre le vent et il en faisait pas mal. J'ai stoppé à quelques mètres et ai saisi mon appareil-photo(non numérique à l'époque) pensant qu'il se sauverait avant que je puisse le filmer. Mais non, j'ai réussi à arriver derrière lui avant qu'il ne m'aperçoive et mes "femmes" étaient descendues de la voiture, ce qui faisait qu'il était encerclé. Il essayait d'ailleurs de se forcer un passage à travers le roncier, seule issue possible, mais celui-ci était trop haut et trop touffu pour qu'il puisse y passer. Et là, j'ai réussi à prendre trois photos. Le tout a finalement duré plusieurs minutes avant que je ne le libère en lui laissant un passage de mon côté et, évidemment, il est parti au "galop", bondissant à vive allure pour se glisser vers le fond de la forêt. Voici ces trois photos de cette rencontre avec ce brocard mâle qui devait avoir environ 3 ans (au vu de ses bois) qui reste pour nous un souvenir rare et magnifique que nous n'oublierons jamais.

il a dû avoir la peur de sa vie ! C'est tout de même étonnant que vous ayez pu le toucher comme ça !

C'est une belle rencontre Mais il faut savoir que cela aurait pu être très dangereux de nombreux accidents "graves" sont causés par ces animaux Ils possèdent des bois très durs, souvent un mauvais caractère et surtout, et malgré leur aspect gracile, une grande puissance Ne jamais les acculer

Heureusement tout s'est bien passé, et ces photos ont immortalisé une moment rare
Lorsque, dans mon enfance, nous allions nous promener en forêt d'Othe, qui bordait pratiquement le village où nous vivions, il n'était pas rare que nous en rencontrions. Mon père nous interdisait de courir après, de les effrayer, de les toucher. Il disait, comme toi Ucorsu, qu'ils pouvaient être dangereux.