Acquisitions de la FAP 2022

Bonjour,
Tout d'abord merci aux organisateurs de l'événement ainsi qu'aux donateurs.
J'ai qqs questions sur les espèces les moins connues.
-Quelles conditions de culture (exposition, sol) pour Leibnitzia nepalensis et Primula rusbyi?
-J'ai deux godets de Primula, une de P. latifolia et un de P. hirsuta, les 2 sujets me semblent identique, feuilles et infrutescences (plantes fanées). Est-ce que ces deux espèces de primevères son morphologiquement très proches ou serait-ce une erreur d'étiquetage?
Merci pour vos éclairages ,
Julien.

Primula latifolia et hirsuta sont en effet morphologiquement assez proches, notamment en feuille. latifolia a des feuilles plus allongées qu'hirsuta, la plante est globalement plus grande. Les fleurs sont assez différentes en couleur, latifolia a une inflorescence plus haute, au dessus des feuilles, avec des fleurs plus mauve et sans gorge blanche. Mais ces différences sont surtout visibles sur des sujets adultes, et en nature :
https://www.florealpes.com/comparaison.php?compar_code_1=primulagraveolens&compar_code_2=primeverehirsute&nouveau=1

merci pour ces précisions, je suis preneur de conseils au niveau de leurs cultures, selon Eflore de Tela Botanica, ce sont des espèces héliophiles, aussi P. hirsuta demanderait davantage d'humidité que P. latafolia, quelle sont vos expériences?
Julien.

Je ne suis pas un expert en primula mais ce que je peux dire c'est que rusbyi n'aime pas l'humidité persistante au collet.
Je l'ai perdue à cause de ça.

Primula rusbyi est une primevère que j’ai obtenue de semis en 2017. Les graines ont été collectées par Alan Bradshaw (Alplains) au Nouveau-Mexique, plus précisément dans le comté de Lincoln à l’altitude de 3490m. Elle est très rustique, Z5.
Depuis presque 20 ans, je la cultive en pot dans un tunnel horticole et sous ombrage du début du printemps à la fin de l’été. Le substrat que j’utilise est un mélange de terre légèrement calcaire, d’un terreau du commerce, d’un peu de sable de Moselle et de graviers. Sans l’avoir mesuré, le ph doit être très proche de la neutralité.
Si l’on veut la cultiver en extérieur, il faudra la planter à l’ombre ou à mi ombre dans un sol retenant l’humidité, mais drainant afin d’éviter tout excès. (La quadrature du cercle) En effet, c’est une assoiffée. Qu’est ce qu’elle consomme lorsqu’elle est en pleine végétation. Mais, un peu comme les Ramonda myconii, lorsque le feuillage commence à s’avachir, un peu d’eau et ça repart.
Encore un petit truc, comme beaucoup d’autres, le feuillage disparait en hiver, mais son redémarrage au printemps est assez tardif et cause bien des sueurs.

Si la Primula latifolia que tu as acquise est une de celles que j’ai apportées, elle est issue d’une division de souche d’une plante achetée en 2015 à Cathy Portier, à la fête des plantes de Celles, en Belgique. Je la cultive comme mes P. rusbyi et elle se porte bien. Attention, c’est une espèce calcifuge. Dans la littérature que je possède, on conseille de la cultiver à l’ombre ou à mi ombre, (comme je le fais) sur sol bien drainé car dans la nature elle pousse le plus souvent dans des fissures de roches ou dans des éboulis stabilisés retenant bien l’humidité. Elle est plus tolérante que P. rusbyi au sujet de l’humidité du sol pendant leur période de végétation.

Ayant aussi ramené Primula rusbyi, merci acantho pour ces infos qui vont peut-être me permettre de la faire tenir jusqu'à la fin de l'année

Il n'y a pas de raison pour que tu n'y arrives pas.

Merci, je vais essayer ces primevères au niveau de ma rocaille (progréssivement surélevée) au bord du ruisseau avec en guise de drainage une épaisseur de pouzzolane et on verra...

Une autre question, svp, je ne trouve pas Raoulia sericea, faut-il y voir Raoulia hookeri var. albo-sericea ou Raoulia subsericea?
Merci (en fait, je complète mon inventaire du jardin à chaque acquisition),
Julien.

Raoulia hookeri var. albosericea est un synonyme de Raoulia albosericea.

« Raoulia sericea » a été donnée par un sajiste d’Alsace et, en attendant une réponse à ta question, il devrait être possible d’identifier cette plante en se servant du site https://www.nzpcn.org.nz/

L'espèce ne semble pas citée sur ce site, les photos des différentes espèces ne m'ont pas permis d'identifier mon acquisition.
Je reste preneur de la systématique concernant ce taxon...

On est d’accord sur le fait que Raoulia sericea n’existe pas. J’ai regardé dans mes docs, de vieux bouquins, dans quelques listes de graines, dans la synonymie, rien.  

En partant de l’hypothèse, peut-être fausse, d’une erreur commise dans la retranscription du nom, j’ai regardé comment on pouvait différencier Raoulia albosericea de Raoulia subsericea. (Ce sont les noms les plus proches)
Sans entrer dans le détail des descriptions, il me semble que le feuillage de Raoulia subsericea est plutôt vert avec un léger tomentum sur le revers des feuilles tandis que celui de Raoulia albosericea tire dans les gris à cause d’une couverture dense de poils relativement longs. Mais bon ! La couleur des photos sur internet ... et il ne faut pas oublier qu’il s’agit de plantes cultivées.
Et puis, chercher les poils sur des feuilles de Raoulia ...  

Je vais contacter des personnes proches du donateur et faire en sorte pour qu’on t’apporte une réponse.

le donateur de cette Raoulia m'a téléphoné pour me dire que c'était un pied de Raoulia subsericea qu'il avait offert .

Merci à vous deux, chacun possédant cette espèce peut maintenant corriger le nom exacte

Bonjour,

une partie des plantes de la foire aux plantules 2022.
Elles ont l'air d'apprécier l'air marin.



Merci encore à tous pour cette superbe journée

Maryse

Celle-ci c'est le résultat de la foire aux plantules de 2021
avec qques ajouts mais très peu ..

elles ont bien poussé

les "rocailleurs" sont peu nombreux dans la Manche et les pépinières inexistantes..




il faut que je supprime mes étiquettes , une idée ??

Maryse

C'est tout plat !
En tout cas, pas de problème de sécheresse comme ici !
Pour les étiquettes, tu les caches dans le gravier.