Sternbergia lutea

Je n'ai pas beaucoup de bulbes dans mes rocailles , je trouvais qu'il
laissaient trop de vides après la floraison . Je tente maintenant de les marier avec des plantes couvrantes qui acceptent de se laisser traverser
par eux .



Un peu de lumière dans la rocaille à cette saison un peu tristounette .
Je m'excuse mais je ne me souviens plus du nom de la plante qui recouvre Sternbergia lutea , assez invasive mais devant beaucoup souffrir cet hiver .

c'est superbe Jordhu. moi aussi j’aime bien associer les bulbes avec d'autres plantes couvrantes. par exemple avec un Geranium sanguineum nain, çà marche bien.
c'est parfois un équilibre délicat à maintenir.

Beau mariage en tout cas. Et bel effet de masse.

Ce n'est effectivement pas toujours facile de bien intégrer des bulbes. Personnellement, celle qui me pose le plus de problèmes, c'est la Scille du Pérou. Superbe floraison, très spectaculaire mais un énorme vide en plein été. Et comme elle a un feuillage assez abondant qui sort dès l'automne, je n'ai toujours pas trouver de bonne solution. Il faudrait une vivace qui sorte tardivement (mai) pour prendre la place vacante...
Pour les autres, je trouve qu'il y a pas mal de plantes tapissantes qui peuvent faire l'affaire, perso, j'aime bien aussi les oeillets et les hélianthèmes.

chez moi c'est un rôle dévolu surtout aux annuelles, notamment Briza maxima.

en voila une, d'annuelle qui devrai plaire aux rocailleurs. je l'ai eu quelques années et je l'ai perdu parce qu'elle n'a pas su se débrouiller toute seule pour revenir, mais je n'avais pas d'espace rocaille à cette époque. c'est un vrai petit bijou, toute fine, de 20 à 30 cm de hauteur: Gilia tricolor.





les bulbes d'ombre (  Erythonium  par exemple ) s'associent bien avec des Hostas, dont les feuilles  s'élargissent beaucoup et les mettent au frais pour l'été.
par contre avec des narcisses horticoles, c'est moins évidents, car leurs feuillages sont énormes, et à par les fourrer entre des asters...

Quand tu visite le jardin de l'hôtel en attendant ta moitié et que tu tombes sur ça :

c'est vrai qu'il n'est pas toujours facile d'associer bulbes et vivaces, pour que les uns vivent leur vie et fassent un joli décor en leur saison, son porter préjudice aux autres (et inversement), et qu'aucun espace vide ne subsiste.

D'une façon générale, je trouve que le tandem bulbes/sédums fonctionne plutôt bien ; soit parce que les sédums sont bas, pas trop denses et tapissants, soit parce qu'ils perdent leur tiges aériennes et dégagent l'espace le temps nécessaire à la floraison des bulbes (de printemps).

C'est ainsi que, dans ma rocaille, j'associe Sedum sarmentosum et narcisses, Sedum reflexum et Tulipa tarda, Sedum spectabile et scilles de sibérie, Sedum alboroseum et Crocus.

En dehors des sedums d'autres associations fonctionnent plutôt bien avec les vivaces "accordéon": denses, larges et bien feuillues l'été, courtes, basses ou sèches l'hiver : par exemple Oenothera missouriensis et tulipes, Erigeron karvinskianus et Iris reticulata, Anaphalis triplinervis et Allium, Teucrium chamaedrys et  Ipheion, Hypericum olympicum et Galanthus nivalis.

Bien sûr il ne faut pas être trop puriste sur les origines géographiques, car certains mariages sont inédits dans les milieux naturels   ! mais bon...

J'aimerais bien essayer le colchique, mais je n'ai pas encore trouvé avec quoi l'associer... Auriez-vous une idée ?

Les colchiques nains ont un feuillage suffisamment peu volumineux pour trouver leur place dans une vraie rocaille. Le vrai problème est que ce sont souvent des raretés qu'il ne vaut mieux pas perdre, mais on peut conseiller Colchicum baytopiorum (de loin le colchique nain le plus prolifique chez moi) et C. corsicum...