Glaïeuls communis ou autre?

c'est un glaïeul que j'ai adopté, mais que je ne suis pas sure de déterminer correctement: je m'y perd entre G. italicus, sylliricus, palustris, communis.. ils se ressemblent sur les photos d'internet
pour la source: celui-ci, parfaitement rustique, vient d'un talus de terre rapportée, suite à la construction d'une maison . ça date de 40 ans, la construction: la propriétaire a pendant de nombreuses années arraché ses feuilles qui dépassaient des couvre-sols, tel des mauvaises herbes, mais qui revenaient tous les ans ! bien sur, cette plante n'avait jamais fleurit.
Après explications, elle est passée du statut de 'mauvaise herbe' à 'plante rare' , et a eu le droit de faire ses feuilles et ses fleurs dès l'année suivante!
et j'ai eu le droit, moi, à un petit morceaux..
à savoir que c'est une région pleines de fossés, et que souvent, les terres rapportée venaient à cette époque du "nettoyage des fossés"
-les gaines basales sont rouges foncées, presque marrons au printemps
-les anthères ne sont pas plus longues que le filet, donc théoriquement pas G.italicus
vu la rareté de cette plante dans le Nord, est-ce que ce serait un bulbe horticole perdu?
pouvez-vous m'aider?

Si l'on en croit Tela Botanica, le seul glaïeul jamais présent dans le Pas-de-Calais aurait été G. communis, dont la présence cependant ne serait pas confirmée...

http://www.tela-botanica.org/page:chorologie_taxons?format=html&module=chorologie&action=carte_presence&pr=25&nt=6085

Dans tous les cas, voilà une souche à préserver ! Il produit des graines ou seulement des bulbilles ?

il produit des graines,
oui j'ai vu Tela botanica, en revanche dans la "flore bleue" du nord de la France, Belgique et alentour.., il ne mette que l'italicum et en Lorraine
avec les années je me suis persuadée qu'il était vraiment local, car il est complètement rustique (-19 ° C) même orienté au nord. il n'attrape aucune maladie.
Chez la personne où je l'ai trouvé, il pousse dans une terre extrêmement lourde et humide (région à pomme de terre de Merville ), argileuse. Comme la ville porte bien son nom, elle est envahie régulièrement par les débordements de rivière, et regorge de mini canaux et fossés. Par exemple ce Gladiolus à déjà subit en hiver 20 cm d'eau pendant 3 semaines.

sur la photo du Glaieul communis déjà parue dans PP les gaines sont vertes, pour celui-ci elles sont rouges foncées.
finalement pour la longueur du filet, j'ai des doutes, la fleur que j'ai décortiquée était peut-être trop jeune ..

selon la flore de Coste, je me suis finalement arrêtée sur Gladiolus sejetum, glaïeul des moissons, après avoir décortiquer 2 fleurs
aujourd'hui Gladiolus italicus. ça fait mal au cœur de détruire ses 2 premières fleurs !
Je ne suis théoriquement pas dans sa zone de répartition. Cependant le jardin d'où je l'ai récupéré correspond typiquement à son habitat: bordure de zone cultivée, humide et argileuse.
un peu vieille cette flore mais au moins elle recouvre toute la France.
Bref, j'aurai probablement une récolte de graines.

Ce nom de G. sejetum n'est plus valable je pense...

Je pencherais pour Gladiolus italicus, ex Gladiolus segetum Il a une répartition beaucoups plus large que Gladiolus communis, plus méridional.

D'après le conservatoire botanique de Bailleul, il n'y a pas de Glaïeul botanique indigène en région Nord-Pas de Calais. Le seul glaïeul référencé est Gladiolus communis mais vu la difficulté d'identification des glaïeuls botaniques, il est possible que cela en soit un autre et Gladiolus italicus est le plus commun en France et le plus cultivé.