Leur texte n'est pas spécifique aux montagnes en fait, car de partout les écosystèmes doivent être préservés.
En sachant dans le cas des montagnes :
- que ca y est probablement plus facile que sur les côtes, où se concentrent les populations, et que dans les plaines, surexploitées par l'agriculture.
- mais que leurs écosystèmes sont profondément modifiés, et ce, dès le néolithique (on a retrouvé des sites proto-historiques d'exploitation des marmottes par ex.), et a fortiori par l'extermination récente des grands prédateurs (dernier ours du Vercors tué en 1937, ours des Pyrénées en sursie, lynx quasiment exterminé, loup timidement sur le retour).
- pour notre pays, il faut dire aussi qu'une réelle préservation des montagnes passe par la modification des pratiques pastorales actuelles, qui n'ont rien à voir avec les méthodes traditionnelles encore pratiquées en Italie, en Espagne, au Portugal, et qui tolèrent notamment les grands prédateurs...
-on pourrait enfin rajouter que pour les lacs de montagne, les introductions hasardeuses de poissons, notamment carnassiers, ne permet pas de retour en arrière possible : des exemples en Isère montrent une destruction totale des populations locales d'amphibiens, mais on connaît aussi le cas du lac victoria où l'introduction de la perche du Nil a éradiqué plus de 200 espèces endémiques de Cichlidés...